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Domenico Barbaja 1er a donc régné d'une manière aussi complète et aussi absolue pendant l'espace de quarante ans. C'était un homme de taille moyenne, mais bâti en Hercule, la poitrine large, les épaules carrées, le poignet de fer. Sa tête était assez commune, et ses traits ne se piquaient pas d'une grande régularité; mais ses yeux pétillaient d'esprit, d'intelligence et de malice.

Une autre fois (on était en plein hiver) on répétait un opéra nouveau, et les chanteurs chargés des premiers rôles, désolés de quitter leur édredon, étaient toujours en retard. Barbaja, furieux, avait juré la veille de mettre

Rossini se chargea de l'immense travail qui lui était dévolu, comme Figaro, dans son Barbier, se charge des commissions qui lui pleuvent de tous les côtés. Il s'en acquittait en riant, et surtout en se moquant de tout le monde; ce qui lui a valu une foule d'ennemis, dont le plus acharné, en 1823, est M. Barbaja, auquel il a joué le mauvais tour d'épouser sa maîtresse.

Rossini n'avait garde d'entrer dans toutes les intrigues de Barbaja. On vit bientôt que, par caractère, c'était l'homme le plus étranger

Après la chute du rideau, Barbaja, pleurant d'émotion, cherchait partout le maître pour le presser sur son coeur; mais Rossini, cédant sans doute

Le lendemain, Domenico Barbaja sonna son souffleur, qui remplissait auprès de lui les fonctions de valet de chambre, impatient qu'il était, le digne imprésario, de présenter

Barbaja garda le silence pendant cinq mois avec la résignation la plus exemplaire. Mais le matin du premier jour du sixième mois, voyant qu'il n'y avait plus de temps

Nous commençons mal, interrompit brusquement Barbaja; au théâtre il faut être effrontée. Ce n'est pas cependant que je veuille entendre, reprend la mère de sa voix la plus mielleuse... Mais l'impresario, lui tournant le dos, s'approcha de la jeune fille et lui dit d'un ton passablement impatienté: Voyons, ma chère, que veux-tu me chanter? Il aurait tutoyé la reine en personne.

Quand la dernière scène de l'opéra me sera remise, répondit Barbaja en ôtant son bonnet. C'est bien: envoyez ce soir chercher l'ouverture. Le soir, on remit ponctuellement

Monsieur, balbutie la débutante, devenue rouge jusqu'au blanc des yeux, j'ai la prière de Norma... Comment, malheureuse! s'écrie Barbaja d'une voix tonnante; après la Ronzi, oserais-tu aborder la prière de Norma? Quelle audace! Je chanterai, si vous le préférez, la cavatine du Barbier. La cavatine du Barbier! après la Fodor! Quelle indignité!