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Mis à jour: 21 juin 2025
Et Moumoutte Chinoise s'en émerveillait beaucoup. Pauvre petite solitaire, élevée dans une étouffante pénombre, le grand jour, le vent suave
Présages de mort partout, ce beau matin de juin, sous ce calme et resplendissant soleil: tante Claire, penchée vers sa moumoutte finissante, me paraissait tout
Moumoutte Chinoise, atteinte la première, donna d'abord des indices de trouble mental, de mélancolie noire, regrets peut-être de sa lointaine patrie mongole. Sans boire ni manger, elle faisait des retraites prolongées sur le haut des murs, immobile pendant des journées entières
Comme si un méchant sort eût été jeté sur nos chattes, Moumoutte Blanche, aussi, semblait
Qu'on me pardonne de les appeler l'une et l'autre «Moumoutte». D'abord je n'ai jamais eu d'imagination pour donner des noms
Je garderai donc aux pauvres petites héroïnes de ce récit les noms qu'elles portaient dans leur vie réelle. Pour l'une: Moumoutte Blanche. Pour l'autre: Moumoutte Grise ou Moumoutte Chinoise.
Moumoutte Blanche continuait d'être plus spécialement la chatte de tante Claire, tandis que la Chinoise demeurait ma petite amie fidèle, avec toujours sa même façon plus tendre de me suivre des yeux, de répondre au moindre appel de ma voix. A peine m'asseyais-je, qu'une patte légère se posait doucement sur moi, comme jadis
Oh! non, monsieur, répondit-il sur ce ton de connaisseur entendu qu'il prend lorsqu'il s'agit des affaires intimes de mes chats, chevaux ou bêtes quelconques; non, monsieur; c'est que tout simplement la Moumoutte Blanche voulait s'assurer, d'après l'odeur du museau, si la Chinoise ne venait pas de lui manger sa viande...
Par ordre d'ancienneté, c'est Moumoutte Blanche que je dois présenter d'abord; sur ses cartes de visite, elle avait du reste fait mentionner son titre de première chatte de ma maison: MADAME MOUMOUTTE BLANCHE Première chatte Chez M. Pierre Loti.
Et tandis qu'elle se laissait leurrer, la Moumoutte, par tous ces airs de joie, de jeunesse, de commencement, moi, au contraire, qui savais que cela passe, je sentais pour la première fois monter dans ma vie l'impression du soir, du grand soir inexorable et sans lendemain, du suprême automne qu'aucun printemps ne suivra plus. Et, avec une infinie mélancolie, dans cette cour égayée de soleil nouveau, je regardais les deux chères promeneuses en cheveux blancs, en robe de deuil, maman et tante Claire, aller et venir, se pencher pour reconnaître, comme depuis tant de printemps, quels germes de fleurs étaient sortis de la terre, ou lever la tête pour apercevoir les boutons des glycines et des roses. Et quand leurs deux robes noires cheminaient, s'écartaient de moi, dans le recul de cette avenue verte qui est la cour de notre maison familiale, je remarquais surtout ce que leur allure avait de plus lent et de plus brisé... Oh! le temps, peut-être prochain, où, dans l'avenue verte toujours pareille, je ne les verrai plus!... Est-ce vraiment possible que ce temps vienne? Quand elles s'en seront allées, j'ai presque cette illusion qu'au moins ce ne sera pas un départ absolu, tant que moi je serai l
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