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Il se décida pour le parti le plus énergique, quelque périlleux qu'il fût. Justement, Joseph Moulette, poussé par la foule, venait de son côté. Il l'attendit au passage et le salua. Je suis heureux de te revoir, citoyen président, et d'attester dans cette assemblée de patriotes la vérité de ton récit. Valleroy! s'écria Joseph Moulette.

La vengeance de Joseph Moulette, et je veux la déjouer. Tu vois que j'ai besoin de compter sur ton activité, sur ta présence d'esprit pour exécuter mes ordres. Il faut que, dans une demi-heure, M. le chevalier ne soit plus

Le citoyen président disparut et Valleroy resta seul, tout heureux du succès de sa ruse, se leurrant de l'espoir qu'il pourrait la prolonger et en obtenir ce qu'il en espérait: le salut de Mme de Jussac et la conservation du château. Ces pensées captivaient encore son esprit quand Joseph Moulette reparut et l'appela, en disant: Le citoyen accusateur public va te recevoir.

Qui es-tu, petit, et que veux-tu? lui demanda Joseph Moulette. Je suis Bernard, neveu de Valleroy, citoyen. Il m'envoie auprès de toi, d'abord pour que tu me conduises chez l'accusateur public

Ah! il avait utilement employé son temps, Joseph Moulette, depuis le jour il était parti de Saint-Baslemont, fugitif, après y avoir trouvé un refuge durant quelques heures. Pendant plusieurs mois, il s'était caché dans les montagnes des Vosges, errant, misérable, vendant ses services comme valet de ferme, n'osant rester dans le même endroit au del

Il fit un signe, et ses complices au visage noir de suie se jetèrent sur Joseph Moulette. Allez-vous m'assassiner? s'écria le citoyen président, tentant en vain de se débattre.

Eh bien! oui, je l'avoue, s'écria fièrement M. de Malincourt; c'est trop s'abaisser que de mentir. Je fuyais, non seulement pour sauver ma liberté et ma vie, la vie et la liberté de ma famille, mais encore pour ne pas rester dans un pays l'innocence est persécutée et le crime triomphant. Joseph Moulette souriait dédaigneusement.

À ces mots, Joseph Moulette se leva. S'efforçant de dissimuler sous une ironie voulue la peur qu'excitait en lui l'impétueux discours de Valleroy, il murmura: Elle me semble dangereuse, ta clémence, citoyen. Et peut-être vaut-il mieux que j'aille chercher ailleurs un autre asile... Tu es libre de partir et libre de rester.

Lentement, ils reprirent le chemin par lequel ils étaient venus, remettant en place la dalle qui cachait l'ouverture du caveau, fermant les portes derrière eux, et, quelques instants après, Joseph Moulette déposait le coffret sur une table, dans sa chambre, la propre chambre du comte de Malincourt, qu'il avait choisie, la veille, pour s'y installer.

Les yeux de Joseph Moulette exprimèrent la surprise que lui causait cet ordre. Néanmoins, il mit un servile empressement