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CADIO. Ils reviennent avec des échelles! Ils croient donc que nous n'avons plus de balles? HENRI. Laissons-les monter un peu. MOTUS. Oui, les voil

Ces mots: «bal, Opéra», venaient de frapper l'oreille de Jeanne. Elle redoubla d'attention. Motus! dit le prince. Pas du tout, pas du tout! Expliquons-nous, riposta la reine. Vous parliez d'une affaire d'Opéra; qu'est-ce que cela? J'implore votre pitié, ma soeur... J'insiste, comte, pour savoir. Et moi, ma soeur, pour me taire. Voulez-vous me désobliger? Nullement.

Pourquoi Cadiou ne serait-il pas une espèce de Marat et de Bonaparte en même temps? pourquoi n'aurait-il pas des instincts sublimes et misérables? Il faut voir ici les choses de plus haut que l'histoire écrite. Il y avait en France alors des milliers de Bonaparte, des milliers de Marat, des milliers de Hoche, des milliers de Robespierre et de Saint-Just, lequel, par parenthèse, était un fou aussi. Seulement ces types, plus ou moins réussis par la nature, et plus ou moins effacés parles événements, s'appelaient Cadiou, Motus ou Riallo ou Garguille, ils n'en existaient pas moins. Les idées et les passions qui remirent un peuple en émoi, une société en dissolution et en reconstruction, ne sont pas propres

MOTUS. Mon capitaine, je les connais tous; si tu veux me prêter ta lorgnette, je te dirai leurs noms. CADIO. Je ne veux pas le savoir. Je serais forcé de les condamner aussi

LE CAPITAINE, qui a été appeler Motus. Prends-moi ce gaillard-l

MOTUS. D'ici, mon capitaine, nous verrons sans qu'on nous voie, et nous distinguerons sans empêchement le lieu de l'exécution. La chose n'est point gaie, quoi qu'on en dise; mais nous ne sommes point ici pour notre plaisir. CADIO. Non sans doute. Raboisson était un homme doux et railleur, ne croyant pas au bien, mais n'aimant pas le mal.

CADIO. Dis toujours. MOTUS. Eh bien, c'est la citoyenne Javotte, la belle fille et la brave patriote qui n'a point voulu rejoindre son bourgeois, et qui souhaiterait l'honneur d'être attachée au régiment en qualité de cantinière, si la chose ne te déplaît pas. CADIO. Accordé. MOTUS, ému. Merci, mon capitaine. CADIO. Laisse-moi

HENRI, qui a saisi un fusil. Oui! Nous leur ferons d'ici plus de mal que de plain-pied. (Le combat recommence. Les cavaliers, arrivés en chargeant sur la place, sabrent et écrasent les chouans, qui fuient en désordre dans les rues adjacentes, mais qui reviennent bientôt en voyant le petit nombre de leurs adversaires. Henri, Cadio et Motus ont défait la barricade et se sont élancés sur l'escalier. Un hourra de leurs cavaliers les salue; mais plusieurs tombent. Les chouans se jettent dans les jambes des chevaux, les éventrent

La vieille approcha son doigt jaune et ridé de sa lèvre pendante et répondit avec un malicieux ricanement. Motus... c'est des intrigues de femme. Je vous demande cela, ma chère madame Pipelet... parce qu'avant de loger dans une maison... on désire savoir... C'est tout simple... dis-moi qui tu plantes... je te dirai qui tu plais, n'est-ce pas? J'allais vous le dire.

MOTUS. Et moi, ça me revient comme dans un rêve. On faisait semblant de vouloir te fusiller. CADIO. Et j'avais peur. MOTUS. Oh! tout le monde a peur la première fois devant la gueule d'un fusil; mais quand je pense que, sans l'humanité et la patience du capitaine Ravaud, j'aurais fusillé comme espion l'homme le plus brave que j'aie jamais connu?