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J'oublie mes fatigues, j'oublie Moskou: il me semble que tout mon être se ranime au soleil d'Austerlitz.

C'était aux vivres que la plupart en voulaient. Ils écartaient et rejetaient, pour quelques poignées de farine, les vêtemens brodés, des tableaux, des ornemens de toute espèce, et des bronzes dorés. Le soir, ce fut un singulier aspect que celui de ces richesses de Paris et de Moskou, de ce luxe de deux des plus grandes villes du monde, gisant épars et dédaigné sur une neige sauvage et déserte.

Mais, dans cette grande crise, Rostopschine vit sur-tout deux périls: l'un, qui menaçait l'honneur national, celui d'une paix honteuse dictée dans Moskou, et arrachée

Pendant cette halte, on vit une action atroce. Plusieurs blessés venaient d'être placés sur des charrettes de vivandiers. Ces misérables, dont le butin de Moskou surchargeait les voitures, ne reçurent qu'en murmurant ce nouveau poids; on les contraignit

Napoléon, entré dans Moskou avec quatre-vingt-dix mille combattans et vingt mille malades et blessés, en sortait avec plus de cent mille combattans. Il n'y laissait que douze cents malades. Son séjour, malgré les pertes journalières, lui avait donc servi

Kutusof ne néglige aucun avantage. Il fait retentir l'écho du canon des Aropyles jusque dans ses camps. «Les Français, dit-il, sont chassés de Madrid. Le bras du Tout-puissant, s'appesantit sur Napoléon. Moskou sera sa prison, son tombeau et celui de sa grande armée. On va prendre la France en RussieC'est ainsi que le général russe parlait aux siens et

Appréciant alors toute la force qu'il tire du prestige de son infaillibilité, il frémit d'y porter une première atteinte. «Quelle effrayante suite de guerres périlleuses dateront de son premier pas rétrograde! Qu'on ne blâme donc plus son inaction. Eh! ne sais-je pas, ajoute-t-il, que militairement Moskou ne vaut rien! Mais Moskou n'est point une position militaire, c'est une position politique.

«Eh, mon Dieu! ma pauvre lectrice, qu'avez-vous fait, qu'êtes-vous devenue pendant un si long congé? « J'ai été en Russie, j'ai fait la campagne de Moskou, j'ai passé la Bérézina. « Et vous avez échappé! N'est-ce pas que les Français n'ont point été vaincus?

Ce qui est certain, c'est que ce vieux général trompa le gouverneur jusqu'au dernier moment. «Il lui jurait encore sur ses cheveux blancs qu'il se ferait tuer avec lui devant Moskouquand soudain celui-ci apprend que dans la nuit, dans le camp, dans un conseil, l'abandon sans combat, de cette capitale vient d'être décidé.