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Dès que les Russes virent qu'on manoeuvrait sérieusement pour les attaquer, ils disparurent sans laisser de traces après eux. Ce fut comme après Vitepsk et Smolensk, et bien plus remarquable, le surlendemain d'un si grand désastre: ou resta d'abord incertain entre les routes de Moskou et de Kalougha; puis Murat et Mortier se dirigèrent

En ce moment il apprend que Kutusof, après avoir fui vers l'orient, a tourné subitement vers le midi, et qu'il s'est jeté entre Moskou et Kalougha.

La nuit, la faim, le froid, la chute d'une foule d'officiers, la perte des bagages, laissés de l'autre côté du fleuve, l'exemple de tant de fuyards, celui, bien plus rebutant, des blessés qu'on abandonnait sur les deux rives, et qui se roulaient de désespoir sur une neige ensanglantée, tout enfin les avait désorganisés; ils s'étaient perdus dans la masse des hommes débandés qui arrivaient de Moskou.

Les grands noms de Smolensk et de Moskou n'effrayaient pas. Dans des temps et pour des hommes ordinaires, ce sol inconnu, ces peuples nouveaux, cet éloignement qui agrandit tout, aurait repoussé.

Tout, selon le rapport de cet homme, venait de changer dans l'armée russe. Du milieu de ses rangs, une grande clameur s'était élevée contre Barclay. La noblesse, les marchands, Moskou entière, y avaient répondu. «Ce général, ce ministre était un traître: il faisait détruire en détail toutes leurs divisions; il déshonorait l'armée par une fuite sans fin! et cependant on subissait la honte d'une invasion, et leurs villes brûlaient! S'il fallait se déterminer

CEPENDANT, bientôt Smolensk fut envahi, Napoléon dans Viazma, l'alarme dans Moskou. La grande bataille n'était point encore perdue, et déj

Un fait certain, c'est qu'en quittant son beau-frère, les traits de Murat portaient l'empreinte d'un profond chagrin; ses mouvemens étaient brusques, une violence sombre et concentrée l'agitait; le nom de Moskou sortit plusieurs fois de sa bouche.

Alors Rostopschine s'adresse encore au peuple; il lui déclare: «qu'il va défendre Moskou jusqu'

À cette vue, un grand soupçon s'empare de leur esprit. Les Moskovites, connaissant notre téméraire et négligente insouciance, auraient-ils conçu l'espoir de brûler avec Moskou nos soldats ivres de vin, de fatigue et de sommeil; ou plutôt ont-ils osé croire qu'ils enveloperaient Napoléon dans cette catastrophe; que la perte de cet homme valait bien celle de leur capitale; que c'était un assez grand résultat pour y sacrifier Moskou tout entière; que peut-être le ciel, pour leur accorder une aussi grande victoire, voulait un aussi grand sacrifice; et qu'enfin il fallait

Ce monsieur m'annonça, au milieu de toutes ses inutilités, une agréable nouvelle: une revue Cambrone devait apporter les aigles de la garde. «L'Empereur prononcera un de ces discours qui vont droit au cœur du soldat; tout ira comme par le passé. Rien n'est changé autour de lui, ni lui-même; c'est tout notre empereur de Tilsitt et de MoskouJe réussis enfin