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Savez-vous sur quel titre était basée cette rente inscrite au livre rouge du successeur de Louis XVI? Non. Eh bien! madame de Montesson touchait de l'empereur une rente de cent mille écus pour avoir conservé dans son salon les traditions de la bonne société du temps de Louis XIV et de Louis XV.

(Valmore, je ne sais dans quel rôle; je crois que c'était Didon.) Son succès fut médiocre. On en vint instruire Mlle Raucourt qui fut très heureuse, elle et ses nombreux amis. On fut très alarmé dans le camp ennemi de cet insuccès. On s'agita. M. Legouvé, professeur de Mlle Duchesnois, fut très naturellement fort inquiet. Mme Legouvé, femme d'esprit et d'intelligence, ne négligea rien, employa tous les moyens pour obtenir une revanche éclatante. Mme de Montesson, le général de Valence, tous furent sous les armes! Toutes les forces réunies pour ne pas manquer cette seconde épreuve! C'était de toute justice. Cette chère Mlle Duchesnois était comme moi: elle avait besoin d'un succès. Née d'une famille très pauvre, que serait-elle devenue? Elle était bonne, elle désirait comme moi les rendre heureux! Les femmes ne manquaient pas

À propos de ce voyage, je ne puis me rappeler aujourd'hui sans rire une particularité, qui dans le temps me scandalisa beaucoup. Pendant que madame de Montesson me donnait séance, la vieille princesse de Conti vint un jour lui faire une visite, et cette princesse en me parlant m'appela toujours mademoiselle. Il est vrai que jadis toutes les grandes dames en agissaient ainsi avec leurs inférieures. Mais cette morgue de la cour avait fini, avec Louis XV. J'étais alors sur le point d'accoucher de mon premier enfant, ce qui rendait la chose tout-

Elle épousa en 1754 le marquis de Montesson, lieutenant général. Devenue veuve en 1769, elle se remaria secrètement avec le duc d'Orléans . Après la mort du duc , elle vécut dans la retraite. Arrêtée sous la Terreur, elle fut sauvée par le 9 Thermidor. Elle était très liée avec madame de Beauharnais, plus tard l'impératrice Joséphine. Elle mourut en février 1806.

Nous arrivâmes enfin au but de notre voyage. Mme de Valence me reçut avec bonheur, et Mme de Montesson, qui n'était pas encore

Lorsque j'entrai dans le monde, Mme de Montesson venait de quitter son deuil de veuve, pendant lequel elle s'était retirée au couvent de l'Assomption, la cour ne lui ayant pas permis de le porter publiquement et de mettre ses gens en noir. Sa maison avait bonne réputation. Elle voyait la meilleure compagnie de Paris et la plus distinguée, depuis les plus vieilles femmes jusqu'aux plus jeunes. Elle ne donnait plus alors ni fêtes ni spectacles, comme du vivant du duc d'Orléans, ce que je regrettais beaucoup. Elle m'adopta tout de suite comme si j'eusse été sa fille et, grâce

Je ne ferai pas ici l'histoire du 18 fructidor. On peut la lire dans tous les mémoires du temps. Les royalistes avaient beaucoup d'espoir, et les intrigues se croisaient dans tous les sens. Beaucoup d'émigrés étaient rentrés. Ils portaient des signes de ralliement, tous parfaitement connus de la police: le collet de l'habit en velours noir, un noeud, je ne sais plus de quelle forme, au coin du mouchoir, etc., etc. Et c'était par des absurdités de ce genre que l'on croyait sauver la France. Mme de Montesson revenait tout exprès de la campagne pour donner

Madame de Montesson offrit aussi

Madame de Montesson avait beaucoup écrit; elle a laissé de nombreuses comédies et des romans. La comtesse Marie de Boufflers-Rouvrel, née de Campar-Saujon était dame d'honneur de la duchesse d'Orléans. Elle devint veuve en 1764. Emprisonnée sous la Terreur, mais plus heureuse que sa belle-fille la duchesse de Lauzun, elle échappa

À un bal que Mme de Montesson donna aux jeunes princes et j'étais particulièrement bien mise et fort admirée, elle proposa au jeune duc de Chartres de danser avec moi. Il s'en défendit fort; on dit même qu'il pleura. Il n'a pas fait tant de façons pour prendre la couronne.