Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !
Mis à jour: 25 juin 2025
Le soir même de la conversation que j'avois eue avec Matilde, elle se trouva dans une société assez nombreuse où je n'étois pas, et, pendant mon absence, on osa vous attaquer assez vivement. Madame de Mondoville, je le sais d'un de mes amis qui s'y trouvoit, vous défendit avec une telle force, une telle hauteur, qu'elle sut en imposer
Je n'avois pas la force de me soutenir; l'idée me vint que Léonce alloit arriver, qu'il s'en iroit en apprenant que je n'étois pas seule, et que je ne retrouverois peut-être jamais l'occasion de lui parler. Je reçus madame de Mondoville et sa mère avec une distraction inouïe; je me levai, je me rassis, je me relevai pour sonner, je demandai du thé, et craignant tout
Hier, madame de Mondoville étant absente, je pouvois passer la journée entière
Madame de Vernon, s'approchant de nous, interrompit notre entretien; en la voyant au grand jour, je fus douloureusement frappée de sa maigreur et de son abattement; jamais je n'avois senti pour elle une amitié plus tendre. Madame de Mondoville retourna
Au reste, M. de Mondoville ne se doute pas du murmure encore sourd qui menace la considération de celle qu'il aime. Il n'a point été dans le monde depuis que Delphine est malade, il partage sa vie entre elle et sa femme, et je le crois fort occupé du désir de captiver la bienveillance de mademoiselle d'Albémar. Il lui-montre, une déférence et des égards dont elle est fort reconnoissante; ses désavantages naturels lui font éprouver une telle timidité, qu'elle a besoin d'être encouragée pour oser seulement entrer dans une chambre, et y prononcer
Je sais que M. de Mondoville a été élevé dans un pays où l'on tient beaucoup
L'Espagnol que j'avois interrogé sur le caractère du duc de Mendoce, s'approcha de nous dans ce moment; et entendant que l'on parloit de M. de Mondoville, il dit: Je le connois, et je sais tous les détails de l'événement dont M. le duc vient de vous parler; permettez-moi d'y joindre quelques observations que je crois nécessaires. Léonce, il est vrai, s'est conduit, dans cette circonstance, avec beaucoup de hauteur, mais on n'a pu s'empêcher de l'admirer, précisément par les motifs qui aggravent ses torts dans l'opinion de M. le duc; le crédit de la famille de mademoiselle de Sorane étoit si grand, les menaces du ministre si publiques, et la conduite de mademoiselle de Sorane avoit été si mauvaise, qu'il étoit impossible qu'on n'accusât pas de foiblesse celui qui l'épouseroit. M. de Mondoville auroit peut-être dû laisser son cousin se décider seul; mais il l'a conseillé comme il auroit agi, il s'est mis en avant autant qu'il lui a été possible, pour détourner le danger sur lui-même, et peut-être ne sera-t-il que trop prouvé dans la suite, qu'il y est bien parvenu. Il a donné une partie de sa fortune
Il ne faut pas que vous entriez dans une telle famille avec une infériorité quelconque; il faut que madame de Mondoville soit convaincue qu'elle a fait pour son fils un mariage très-convenable, afin que tous les égards que vous aurez pour elle la flattent davantage encore. Plus vous serez indépendante par votre fortune, plus il vous sera doux d'être asservie par vos sentimens et vos devoirs.
Depuis trois jours, le croirez-vous, ma chère Louise, je n'ai pas reçu une seule lettre de madame de Vernon; je n'ai pas entendu parler de Léonce! peut-être n'est-il pas encore revenu de Mondoville!
Madame de Vernon me dit alors: Imaginez que dans ce moment même je viens de recevoir une lettre de madame de Mondoville, pour m'apprendre son consentement au mariage, d'après les nouvelles propositions que je lui avois faites! Elle m'annonce en même temps le départ de son fils. Je serrai une seconde fois madame de Vernon dans mes bras. Enfin, me dit-elle avec le courage qui lui est propre, occupons-nous de hâter le départ de M. Barton, et soumettons-nous aux événemens. Il n'y a rien
Mot du Jour
D'autres à la Recherche