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Maçoudi raconte encore que de son temps, c'est-

L'historien appuie ces éloges par quelques anecdotes qui montrent le caractère élevé et légèrement cynique de ce personnage . Ces quelques vers que Maçoudi cite comme ayant été récités par Amr en présence de Mansour donnent de lui une haute idée: «O toi que l'espérance aveugle, les déceptions et la mort te séparent de ce que tu espères.

Les empereurs et les Khosroës s'étaient habilement servis de certaines tribus arabes sédentaires pour s'en faire un rempart contre les incursions des Arabes nomades ou Bédouins. Maçoudi rapporte que les Arabes de la famille de Tanoukh vinrent les premiers en Syrie, qu'ils s'y allièrent aux Grecs après avoir embrassé le christianisme et que l'empereur les investit de l'autorité sur tous les Arabes sédentaires domiciliés en Syrie. La famille de Salîkh succéda

[Note 4: La théorie de l'imâmat a été longuement développée par Ibn Khaldoun dans ses Prolégomènes, trad. De Slane, Notices et extraits des Mss. de la Bibliothèque nationale, t. XIX-XXI, premières parties. Maçoudi y revient

El-Kindi eut des disciples, et son influence personnelle paraît avoir été grande. De ces disciples deux méritent une mention. L'un est Ahmed fils d'et-Tayib Serakhsi dont Maçoudi cite des traités de géographie et un abrégé de logique . Hadji Khalfa lui attribue un commentaire des Vers dorés de Pythagore.

Les tendances panthéistes de Mamar trouvent leur aboutissement chez Tomâmah fils d'el-Achras. Ce docteur, fort connu des historiens, fut persécuté par Réchîd qui l'emprisonna en l'an 186, et jouit au contraire d'une grande faveur auprès de Mamoun. Il mourut en 213. Il avait le don de l'anecdote et de l'ironie, comme il paraît d'après les récits de Maçoudi . L'histoire du parasite qui se glissa dans une troupe de manichéens croyant qu'ils allaient

[Note 27: Maçoudi, les Prairies d'or, t. III, p. 215

L'historien Maçoudi témoigne d'une grande admiration pour Amr fils d'Obéïd, dont il dit qu' «il fut le cheikh des Motazélites de son temps, le docteur le plus éminent de cette secte et que personne ne l'éclipsa depuis. Il a laissé des traités, des discours et un grand nombre de dissertations sur le libre arbitre, sur l'unité de Dieu, etc.». Nous ne connaissons pas ces écrits.

[Note 41: Maçoudi, les Prairies d'or, t. VII, p. 98. Nous n'avons pas en principe