United States or Burkina Faso ? Vote for the TOP Country of the Week !


Nous connaissons la vie d'Avicenne par une source excellente, qui a peu d'analogues dans la littérature arabe. C'est une biographie que le philosophe lui-même rédigea et qui fut recueillie et achevée par son disciple el-Djouzdjâni. Ibn abi Oseïbia nous a conservé ce précieux document ; nous ne pouvons mieux faire que de le reproduire en majeure partie. Mais afin de lire ce récit sans trop de trouble, il convient de se replacer d'abord dans l'histoire générale de l'Orient musulman

On lit dans Ibn Khaldoun, cité par M. Berbrugger, que le roi de Malli arriva de son pays au Caire avec quatre-vingts charges de poudre d'or, pesant chacune trois quintaux. Il pesait vingt quintaux et était tel qu'on l'avait retiré de la mine

Tâbit eut beaucoup d'élèves, parmi lesquels ses deux favoris furent un juif et un chrétien qui laissèrent quelque réputation. Ibn Abî et-Tana est le juif et Ysa fils d'Asîd le chrétien. L'on voit qu'il existait alors entre savants une véritable confraternité n'excluant aucune confession, et il est pittoresque de se représenter le savant sabéen donnant des leçons au disciple de Moïse et

S'étant pénétré, avant le départ, de la complète bibliographie des régions qui l'attiraient, Echenoz avait lu plusieurs fois certaine relation du théologien arabe Ibn Batouta, considéré comme le plus grand explorateur du XIVe siècle après Marco Polo.

Quand Ibn Batouta entra seul

Les ouvrages qu'Avicenne composa et ceux qui existent encore dans nos bibliothèques, sont nombreux. El-Djouzdjâni a donné la bibliographie de ce philosophe au cours du récit qu'il nous a laissé de sa vie, et Ibn Abi Oseïbia l'a revue. Il n'importe pas que nous transcrivions les titres des ouvrages mentionnés par Djouzdjâni, ni que nous dressions la liste de ceux qui se trouvent dans toutes les bibliothèques de l'Europe. Ce serait un travail aussi aisé que fastidieux, et sans intérêt immédiat pour nos lecteurs. Nous devons seulement indiquer quels sont, parmi ces livres, les plus importants, quels sont ceux qui ont déj

Abu'l-Mahasin Ibn Tagri Bardii Annales, éd. Juynboll, 2 vol. Leyde, 1852-1857.

[Note 4: La théorie de l'imâmat a été longuement développée par Ibn Khaldoun dans ses Prolégomènes, trad. De Slane, Notices et extraits des Mss. de la Bibliothèque nationale, t. XIX-XXI, premières parties. Maçoudi y revient

La capitale de la province de Kirman a été, dès l'aurore de l'histoire, un centre important, mais il est certain que l'ancienne Karmana n'occupait pas le même emplacement que la ville d'aujourd'hui. Kirman, qui s'appela d'abord la «cité de Bardchii», fut fondé, d'après Afzal-Kermani, par Ardechir, fils de Babak. Abou-Ali-Mohammed ibn Ilias en fit la capitale de la province,

Abou Djafar el-Khâzin, connu plutôt sous le nom d'Ibn Rouh, fut mathématicien aussi, astronome et un peu philosophe. Il traduisit du syriaque en arabe le commentaire d'Alexandre d'Aphrodise au premier livre de la Physique d'Aristote. Cette traduction fut revue par Yahya fils d'Adi. Ibn Rouh fut l'ami du philosophe mahométan Abou Zéïd el-Balkhi que nous rencontrerons au chapitre suivant.