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Place gagnée, dit joyeusement du Clos. Le plus fort est fait. Avec un peu d'adresse maintenant, le margrave est

Le Margrave, quoique piqué du premier raisonnement du roi, trouva tant de justice, en celui-ci, qu'il accepta avec plaisir cette offre. Ce prince lui fit promettre, de nous envoyer

Mes alarmes, touchant la campagne du prince héréditaire, recommencèrent. Il intriguoit sous main, pour obtenir la permission du Margrave d'y aller et je travaillois de mon côté pour l'empêcher, de façon que nous nous trompions tous deux. Mais une seconde lettre du roi que je reçus, me causa un cruel chagrin. En voici le contenu.

Sastot vint le lendemain m'apporter sa réponse. Il me faisoit assurer, qu'il emploiroit tous ses efforts pour nous faire partir, mais qu'il étoit nécessaire que le Margrave fît des démarches pour cela, et qu'il falloit commencer par prévenir le roi sur la maladie de ce prince. Il me fit dire aussi, que les états du pays de Clève avoient envoyé, il y avoit quelque temps, des députés au roi, pour le supplier de me nommer gouvernante de leur province, s'offrant de m'entretenir

Je fis avertir le Margrave de ce qui se passoit, et le fis prier de faire semblant d'ignorer tout cela, puisque j'espérois encore de redresser cette affaire. Je n'eus pas tort. Comartin revint un moment après me demander pardon de la part de son maître, et me prier pour l'amour de Dieu de le raccommoder avec le prince héréditaire. Le duc le suivit de près.

Ces promenades sur l'Océan me plaisaient beaucoup, et nous les renouvelâmes assez souvent. La margrave, un jour, fit arrêter son bâtiment en pleine mer et demanda des huîtres; mais elles étaient tellement salées qu'il me fut impossible d'en manger. Il faut sans doute, pour que les huîtres deviennent bonnes, qu'elles ne soient pas aussi nouvellement pêchées.

Le Margrave tomba malade dans ces entrefaites. Quoiqu'on cachât beaucoup le danger dans lequel il étoit, tout le monde en étoit informé, ce qui me fit reculer mon départ de quelques jours. Il refusa mes visites et ne voulut voir personne. Sa retraite nous mit un peu

N'êtes-vous pas venue, un soir, chanter chez ma nouvelle maîtresse, madame la margrave? Je vous vis passer tout habillée de blanc, et je vous reconnus tout de suite, bien que vous fussiez devenue une demoiselle. C'est que, voyez-vous, je ne me souviens pas beaucoup des endroits j'ai passé, ni des noms des personnes que j'ai rencontrées; mais pour ce qui est des figures, je ne les oublie jamais. Je commençais

Le Margrave s'étoit enfin lassé de ses caprices; deux indignes favoris, dont l'un étoit le grand-Maréchal de Sekendorff et l'autre un certain Mr. de Schenk, le gouvernoient entièrement et l'avoient plongé dans les débauches. Il avoit pris depuis peu une maîtresse de basse extraction, qui avoit vécu de son corps et s'étoit prostituée

Le roi y arriva avant la reine. Il me témoigna mille bontés. Il me dit, qu'il étoit charmé de sa belle-fille, que je devois lier amitié avec elle; qu'elle étoit une bonne enfant, mais qu'il falloit encore l'élever. Vous serez bien mal logée, continua-t-il, je ne puis vous donner que deux chambres; vous vous y accommoderez avec votre Margrave, votre soeur et toute votre suite. La reine qui arriva dans ces entrefaites, rompit la conversation. Elle me fit assez bon accueil et dit