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Guitares et mandolines Ont des sons qui font aimer. Tout en croquant des pralines Pépa se laisser charmer Quand jetant dièzes, bécarres, Mandolines et guitares Vibrent pour la désarmer. À Madame Judith Gautier

Le noble gentilhomme, peintre par le droit de la Révolution, commençait cette génération d'artistes qui s'arrangent eux-mêmes en croquis, en grotesques, {p.484} en caricatures. Les uns portent des moustaches effroyables, on dirait qu'ils vont conquérir le monde; leurs brosses sont des hallebardes, leurs grattoirs des sabres; les autres ont d'énormes barbes, des cheveux pendants ou bouffis; ils fument un cigare en guise de volcan. Ces cousins de l'arc-en-ciel, comme parle notre vieux Régnier, ont la tête remplie de déluges, de mers, de fleuves, de forêts, de cataractes, de tempêtes ou de carnages, de supplices et d'échafauds. Chez eux sont des crânes humains, des fleurets, des mandolines, des morions et des dolimans. Hâbleurs, entreprenants, impolis, libéraux (jusqu'au portrait du tyran qu'ils peignent), ils visent

Et toujours dominaient le raclement des guitares barcarollantes, les pizzicati chatouilleurs des mandolines, les grasses et catégoriques bourrées des musicos, et par moments des cliquetis de verres, des rires rauques, des détonations de Champagne.

La salle de bal était une grande sala oblongue, garnie de banquettes tout autour. Sur ces banquettes, les danseurs prenaient place, roulaient leurs cigarettes, bavardaient et fumaient dans l'intervalle des contredanses. Dans un coin, une demi-douzaine de fils d'Orphée faisaient résonner des harpes, des guitares et des mandolines; de temps en temps, ils rehaussaient cette musique par un chant aigu,

Voulez-vous remarquer, s'il vous plaît, mon amour, Que, pour serrer nos coeurs l'un contre l'autre, pour Tracer avec mystère autour de nos deux âmes Le petit cercle bleu de lumière et de flamme Dans lequel on veut vivre et mourir en s'aimant, Il nous manquait tous ces décors dont les amants Universellement rajeunissent leurs rêves? Intraduisibles ciels, inoubliables grèves, Magiques horizons, prodigieux lointains, Bordighera des soirs et Naples des matins, Grottes servant d'abris, et, temples, de refuges, Musiques de Murcie et silences de Bruges, Glaciers bleus d'Engadine et bois noirs du Tyrol, Provence le vent chaud se lamente en bémol, Vérone qui n'est qu'un concert de mandolines Et Rome qui n'est qu'un collier de sept collines, Séville qui s'éveille et Sienne qui s'endort, Tous ces légers, tous ces profonds, ces chers décors Que l'amour, de tout temps, autour de l'amour dresse, Nous ne les avons pas! Ces ombres de tendresse, Ces soleils de Bosphore aux reflets éperdus, Nos destins enlacés ne les auront pas eus! Il faut que vous sachiez, hélas! la différence, Et que, si j'avais pu vous sourire

Une troupe napolitaine, composée de quatre femmes et d'une dizaine d'hommes, préludaient en effet, devant l'hôtel, sur leurs violons et leurs mandolines, au concert quasi quotidien. Les personnes qui ne se lassaient pas de cette musique brûlante et de ces mouvements un peu bruyants, prenaient place dans le hall, autour de petites tables de marbre l'on servait les glaces.

On distinguait facilement des gens installés sur les passerelles, et parmi ces personnes des dames vêtues de toilettes claires. La grande musique mystérieuse s'était tue et maintenant nous entendions un bizarre orchestre qui jouait, diablement, Tararaboum de hay. On distinguait de tout dans cet orchestre, des binious, des castagnettes, des banjos, des instruments de cuivre, des mandolines, etc.

Le maître écoutait, la tête inclinée: il se souvenait de la nuit d'été, des ombres noires, du clair de lune dans la rue déserte, du son des mandolines devant la loggia de marbre, qui accompagnaient cette même romance et ses méditations au sujet de la Joconde. Le dernier son se mourait tremblant.

Et ses moeurs animées, joyeuses, picaresques, ne parlent-elles pas dans cette fin de couplet, sonore et rythmée comme un concert de bandouras? Salamanque en riant s'assied sur trois collines, S'endort au son des mandolines, Et s'éveille en sursaut aux cris des écoliers.