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Mis à jour: 27 mai 2025
«Les vérités métaphysiques lesquelles vous nommez éternelles, ont été établies de Dieu et en dépendent entièrement, ainsi que tout le reste des créatures; c'est en effet parler de Dieu comme d'un Jupiter ou d'un Saturne et l'assujettir au Styx et aux destinées, que de dire que ces vérités sont indépendantes de lui.
Gœthe ne pourrait plus procéder d'une manière aussi directe. Il n'a plus pour auditoire une foule croyante qui se presse dans les églises pour entendre le récit véritable d'un voyage qu'elle tient pour réel. Personne, dans l'Allemagne du XIXe siècle, ne prendrait le poëte au sérieux, s'il racontait qu'il a fait un pacte avec le diable. Sur ce point, les bonnes femmes de Francfort ne sont guère moins différentes des bonnes femmes de Vérone que Herder ne l'est de saint François d'Assise. Il faudra donc, pour la vraisemblance poétique, que Wolfgang Gœthe revête la robe et le bonnet du docteur Faust. Il faudra qu'il nous montre son héros égaré, non plus métaphoriquement dans la forêt obscure, mais véritablement dans les ombres métaphysiques de son propre esprit; épouvanté non plus par trois bêtes féroces, visibles et tangibles, mais par les ignorances monstrueuses de la science humaine, par les insondables mystères de la nature. Il ne lui suffit pas, comme
Note 14: Les Méditations métaphysiques de Descartes parurent en 1641. C'étoit, de tous ses ouvrages, celui qu'il estimoit le plus. Il le louoit avec un enthousiasme de bonne foi; car il croyoit avoir trouvé le moyen de démontrer les vérités métaphysiques d'une manière plus évidente que les démonstrations de géométrie. Ce qui caractérise surtout cet ouvrage, c'est qu'il contient sa fameuse démonstration de Dieu par l'idée, démonstration si répétée depuis, adoptée par les uns, et rejetée par les autres; et qu'il est le premier où la distinction de l'esprit et de la matière soit parfaitement développée, car avant Descartes on n'avoit point encore bien approfondi les preuves philosophiques de la spiritualité de l'âme. Une chose remarquable, c'est que Descartes ne donna cet ouvrage au public que par principe de conscience. Ennuyé des tracasseries qu'on lui suscitoit depuis trois ans pour ses Essais de philosophie, il avoit résolu de ne plus rien imprimer. J'aurois, dit-il, une vingtaine d'approbateurs et des milliers d'ennemis: ne vaut-il pas mieux me taire, et m'instruire en silence? Il crut cependant qu'il ne devoit pas supprimer un ouvrage qui pouvoit fournir ou de nouvelles preuves de l'existence de Dieu, ou de nouvelles lumières sur la nature de l'âme. Mais, avant de le risquer, il le communiqua
Cependant Spinosa ne s'y arrête pas, il ne saisit pas l'être dans sa source, dans son antécédent, dans la puissance; il affirme immédiatement l'existence, qui n'est et ne peut être que le second terme dans la série de nos conceptions métaphysiques.
Cette profession de foi du vicaire savoyard reste, je crois, le plus beau Credo du spiritualisme qui ait été écrit. Je crains que cette doctrine ne paraisse un peu superficielle et surannée aux nouvelles générations pensantes. Depuis, d'autres métaphysiques ont paru plus savantes et plus fortes et ont été plus en faveur. Quel jeune professeur de philosophie daignerait se dire simplement spiritualiste et déiste?... C'est qu'on songe toujours au spiritualisme officiel, insincère, figé, mort, de Victor Cousin et des anciens manuels de philosophie. Et pourtant... Les arguments du spiritualisme valent bien ceux des métaphysiques qui passent pour plus distinguées; car, en ces matières, il ne s'agit pas de démonstration proprement dite. «Les preuves de Dieu métaphysiques, dit Pascal, sont si éloignées du raisonnement des hommes, et si impliquées, qu'elles frappent peu; et quand cela servirait
Cet esprit progressif est beaucoup plus prononcé dans la théorie physiologique de Bichat, aujourd'hui généralement admise, quoiqu'elle présente aussi, en réalité, le caractère essentiel des conceptions métaphysiques, c'est-
Mercredi 30 août. Dans leurs romans et leurs nouvelles, les tout jeunes romanciers, avec leur actuel mépris de l'étude d'après nature, ne créent plus des personnages humains, ils fabriquent des êtres métaphysiques.
L'oeuvre des savants qui ont décrit la structure et le fonctionnement des diverses institutions sociales en insistant principalement sur leur continuité et leur transformisme dans l'espace et le temps par exemple au point de vue de la propriété, du mariage, des diverses formes artistiques, des institutions religieuses, des écoles métaphysiques et scientifiques, des conceptions et des fondations morales, des théories et de leurs applications juridiques et enfin du régime et du système politiques, a eu déj
Quoique l'étude des animaux ait été certainement moins stérile au perfectionnement réel de la physiologie intellectuelle et morale, il reste cependant incontestable que ce puissant moyen d'exploration a été jusqu'ici essentiellement vicié par le déplorable ascendant que conservent encore, chez la plupart des naturalistes, les vaines subtilités métaphysiques sur la comparaison entre l'instinct et l'intelligence, comme je l'ai précédemment expliqué. Si la nature animale ne saurait être rationnellement comprise que d'après son assimilation fondamentale
Sans entrer dans l'exposition des diverses phases du bouddhisme, de ses doctrines et des spéculations métaphysiques de ses docteurs, on peut dire que cette religion se caractérise par sa tendance
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