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Mis à jour: 19 mai 2025


«Lorsque le roi me chargea de sa lettre pour M. de Fourqueux (dit le comte de Montmorin dans les notes qu'il m'a remises), je crus devoir lui représenter que je trouvois le fardeau des finances trop au-dessus des forces de ce bon magistrat. Le roi parut sentir que mes inquiétudes étoient fondées. «Mais qui donc prendreme dit-il. Je lui répondis qu'il m'étoit impossible de ne pas être étonné de cette question, tandis qu'il existoit un homme qui réunissoit sur lui les voeux de tout le public; que, dans tous les temps, il étoit nécessaire de ne pas contrarier l'opinion publique en choisissant un administrateur des finances; mais que, dans les circonstances critiques il se trouvoit, il ne suffisoit pas de ne pas la contrarier, et qu'il étoit indispensable de la suivre. J'ajoutai que, tant que M. Necker existeroit, il étoit impossible qu'il eût un autre ministre des finances, parce que le public verroit toujours avec humeur et avec chagrin cette place occupée par un autre que lui. Le roi convint des talens de M. Necker; mais il m'objecta les défauts de son caractère, et je reconnus facilement les impressions qu'avoit données contre lui M. de Maurepas dans l'origine, et que MM. de Vergennes, de Calonne, de Miroménil et de Breteuil, avoient gravées plus profondément. Je ne connoissois pas personnellement M. Necker; je n'avois que des doutes

Par décret du 24 mars, supprimant la censure et la direction de la librairie, il compléta ce qu'on était convenu d'appeler la restauration impériale. La liberté de la presse, parmi nous si agitatrice, et qui n'en est pas moins la mère de toutes les libertés, venait d'être reconquise; je n'y avais pas peu contribué, en présence même de son plus grand ennemi. Napoléon m'objecta que les royalistes, d'une part, allaient en user pour servir la cause des Bourbons, et les jacobins, de l'autre, pour rendre suspects ses sentimens et ses projets. «Sire, lui dis-je, il faut aux Français des victoires, ou les alimens de la libertéJ'insistai aussi pour que ses décrets ne continssent plus d'autres qualifications que celle d'empereur des Français, l'amenant ainsi

Les principes. Madame de Valmont avoit des principes; on ne pouvoit pas l'ignorer, car elle le répétoit sans cesse; et c'est une terrible chose que les principes. Quand il lui fut impossible de ne pas se trouver souvent avec moi, elle s'arma d'une sévérité désespérante pour un pauvre soupirant. Je suis assez hardi de mon naturel; mais quel est l'homme qui ne devienne timide quand il a le malheur d'aimer une femme qu'il respecte, ou de respecter une femme qu'il aime? Emporté par l'amour, je balbutiai pourtant une déclaration; madame de Valmont m'objecta ses principes qui ne lui permettoient pas de me répondre: je fus au désespoir; mais je lui témoignai tant d'attachement, qu'elle m'avoua que depuis long-temps elle étoit sensible

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