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..... Petropavlosk, toute une grande gare: des marchands, des émigrants, des flâneurs. Derrière une plaine sablonneuse, stérile, lentement ondulée, des façades blanches émergent, luisent au soleil: des bureaux, cela est sûr; des maisons d'administration, parmi la paresse et le vol, l'oeuvre des colonisateurs s'accomplit encore. Plus loin, une petite gare dans un bouquet de verdure.

Le nègre crache en signe de mépris et s'éloigne, il n'a rien vu... Il n'a rien vu non plus, ce petit Maltais dont les yeux de charbon luisent méchamment derrière sa barrette; elle n'a rien vu, cette Mahonaise au teint de brique qui se sauve en riant, son panier de grenades sur la tête...

Je ne vois, Madame, en vérité, que des chandelles qui luisent. Vous n'êtes guère poète! Quoi! il ne vous semble pas que ces lumières sont plus brillantes que d'autres lumières, que leur mystérieux rayonnement dans cette ténébreuse profondeur nous promet quelque surprise inouïe, quelque aventure nouvelle?

Je tire, je manque. Alors, allongé de tout son corps, il bâille et s'étire d'un air las, découragé, et insolent... Eh bien! oui, j'en conviens, je suis un mauvais chasseur. L'affût, pour moi, c'est l'heure qui tombe, la lumière diminuée, réfugiée dans l'eau, les étangs qui luisent, polissant jusqu'au ton de l'argent fin la teinte grise du ciel assombri.

Ses lèvres font ce sourd et long marmottement, Dernier signe de vie et premier d'agonie, Et son haleine pue épouvantablement. Dans sa barbe couleur d'amarante ternie, Parmi ses cheveux blancs luisent des tons roux Sous son linge bordé de dentelle jaunie, Avides, empressés, fourmillants, et jaloux De pomper tout le sang malsain du mourant fauve, En bataillons serrés vont et viennent les poux.

Le mari de la tatan Mariou, lui, est bien un bouvier! Un beau laboureur blond, cinq pieds sept pouces, pas de barbe, mais des poils qui luisent sur son cou, un cou rond, gras, doré; il a la peau couleur de paille, avec des yeux comme des bleuets et des lèvres comme des coquelicots; il a toujours la chemise entrouverte, un gilet rayé jaune, et son grand chapeau

Et, jusqu'aux hanches soulevées Par le bras des Tritons nerveux, Elles luisent, d'azur lavées, Sous l'or vert de leurs longs cheveux. Plus bas, leur blancheur sous l'eau bleue Se glace d'un visqueux frisson, Et le torse finit en queue, Moitié femme, moitié poisson. Mais qui regarde la nageoire Et les reins aux squameux replis, En voyant les bustes d'ivoire Par le baiser des mers polis?

Depuis cette nuit , en Allemagne, elle a éventré cette rosse de cheval blanc, je ne lui ai pas vu l'air si féroce; ses yeux luisent comme deux chandelles. Alors on lui mettra sa belle collerette, dit simplement Morok. Sa belle collerette? Oui, son collier

Les hauts palais dormants, aux marbres effrités, Luisent sur le canal, somnolent, arrêté, Qui semble une liquide et molle éternité... Belle eau d'un pâle enfer qui m'attire et me touche, Puisque la mort, ce soir, n'a rien qui m'effarouche, Montez jusqu'

Les terres cultivées dépassées, nous voici en pleine Camargue sauvage. A perte de vue, parmi les pâturages, des marais, des roubines luisent dans les salicornes. Des bouquets de tamaris et de roseaux font des îlots comme sur une mer calme. Pas d'arbres hauts. L'aspect uni, immense de la plaine, n'est pas troublé.