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Mis à jour: 21 mai 2025
Puis mes pensées s'adoucirent. Les yeux fermés, je vis Babet et mon oncle Lazare. Comme il y avait longtemps que je ne les avais embrassés! Je me souvenais du jour de notre séparation; mon oncle pleurait d'être pauvre, de me laisser partir ainsi, et Babet, le soir, m'avait juré de m'attendre, de ne jamais aimer que moi. J'avais dû tout quitter, mon patron de Grenoble, mes amis de Dourgues.
Non, répondit Lazare brutalement, les mauvais temps ne sont pas devenus meilleurs, ni toi non plus. Et, sans laisser
J'ai donc senti, mon cher Lazare, et jusqu'
Il était si singulier, dans son emportement, que l'abbé Judaine et le docteur ne purent s'empêcher de sourire. Mais Pierre restait grave, glacé par le grand frisson qui passait. N'étaient-ce pas les imprécations désespérées de Lazare qu'il venait d'entendre? Souvent, il avait imaginé que Lazare, sorti du tombeau, criait
C'est dans le calme de cet horizon, dans les exhalaisons de la cuve, dans les joies du travail et de l'enfantement, que nous causions tous trois, Babet, l'oncle Lazare et moi, en regardant le cher petit nouveau-né. Oncle Lazare, disait Babet, quel nom donnerez-vous
Mon oncle Lazare avait réalisé son rêve en se retirant chez nous; son grand âge ne lui permettait même plus de lire chaque matin son bréviaire; il regrettait parfois sa chère église, il se consolait en allant rendre visite au jeune vicaire qui l'avait remplacé.
Depuis un instant, je l'examinais, et je voyais ses yeux se voiler, ses lèvres pâlir. Renversé dans le fauteuil, en face de la fenêtre ouverte, il avait posé ses mains blanches sur ses genoux, il regardait fixement le ciel d'un air d'extase recueillie. Je fus pris d'inquiétude. Souffrez-vous, oncle Lazare? lui demandai-je. Qu'avez-vous?... Répondez, par grâce.
Vous le voyez, mon cher Lazare, je me représente d'une façon très précise l'intéressant état de votre âme
L'oncle Lazare avait une peur terrible de mourir avant d'être grand-oncle. Il était redevenu enfant, il se désolait de ce que Babet ne lui donnait pas un camarade qui aurait joué avec lui. Le jour où ma femme nous confia en hésitant que nous allions sans doute être bientôt quatre, je vis le cher oncle tout pâle, se retenant pour ne pas pleurer. Il nous embrassa, songeant déj
Lazare et les autres artistes ayant appris la maladie d'Olivier étaient accourus, et se relayaient pour venir auprès de lui la nuit. Urbain était désespéré; il avait raconté au médecin l'histoire d'Olivier et de Marie, la part qu'il y avait eue, et le long désespoir dont son ami avait été atteint quand il s'était trouvé séparé de sa maîtresse.
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