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Autour de ces magasins, vides aujourd'hui, est venu se grouper un village assez propret, habité par des Acadiens et par quelques familles irlandaises. Nous y trouvâmes tout le monde en liesse. Chacun était endimanché. Ce petit Landerneau était en l'air, car ce jour-l

Qui peut dire les scènes douloureuses de ces départs forcés? Tout le village assemblé, les femmes agenouillées pour recevoir encore la bénédiction, noyées de larmes, suffoquées de sanglots?... Telle pleurait jour et nuit. Si le mari s'en étonnait un peu, ce n'était pas pour l'exil du curé qu'elle pleurait, c'était pour telle église qu'on allait vendre, tel couvent qu'on allait fermer... Au printemps de 92, les nécessités financières de la Révolution firent décider enfin la vente des églises qui n'étaient pas indispensables au culte, celles des couvents d'hommes et de femmes. Une lettre d'un évêque émigré, datée de Salisbury, adressée aux Ursulines de Landerneau, fut interceptée, et constata de manière authentique que le centre et le foyer de toute l'intrigue royaliste étaient dans ces couvents. Les religieuses ne négligèrent rien pour donner

Ceux que Bertrand Samboste saluait ainsi de leurs noms de village n'étaient autres que Jehan Coumyn, Jehan Ravy et Jullien Plantirnet, Tréguier, landerneau, st. Pol de Léon sont trois bons voisins de hameaux assis depuis mille ans sur les grèves septentrionales de la Bretagne, et qui ne se fatiguent pas encore du grand spectacle de la Mer. Bertrand Samboste répéta: Quelle nouvelle?

Et vous êtes bien sûr que cette rencontre a eu lieu le jour que vous indiquez?... Si j'en suis sûr?... A preuve que, le lendemain, j'ai quitté Paris pour aller faire mes vingt-huit jours... A Landerneau, au fin fond de la Bretagne, d'où je ne suis revenu qu'avant-z'hier... Ce dernier détail expliquait au détective, comment ce garçon n'avait pas entendu parler du Mystère de la place de l'Europe.

Quel bruit dans le Landerneau littéraire! Marius Cabannes fut illustre en quinze jours. A la bonne heure, disait-on

Comme on le pense bien, la chose fit du bruit dans Landerneau, nous voulons dire dans Kécarpoui. Bien que le naufragé lui-même se montrât très sobre de commentaires, et surtout de suppositions, on n'en construisit pas moins, grâce

La prairie est couverte d'hommes et de femmes arrivés des points les plus opposés, et qui portent comme écrit le nom de leur village sur leurs costumes variés. On reconnaît la coiffe des femmes de Pleyben qui enveloppe leur figure comme un béguin de religieuse; la coiffure de Landerneau qui s'allonge par derrière, rappelant la cornette du moyen âge; le grand et haut bonnet des artisanes de Rosporden, dont les dentelles flottent au vent; celui des femmes de Saint-Thégonec, qui en relèvent sur le sommet de la tête les barbes gonflées comme des voiles de navire; puis, le plus joli des costumes bretons, celui des filles de Pont-Aven, dont une coquetterie et une propreté recherchée font valoir le beau teint et la taille élégante: nulle ne les égale pour le luxe et l'éclatante blancheur de leurs coiffures, de leurs manches et de leurs larges collerettes. La coiffe, appliquée sur le front et descendant le long des tempes, laisse voir leurs cheveux soigneusement lissés, puis, s'écartant sur les côtés, comme des ailes, encadre l'ovale régulier de leurs frais visages. Du coude au poignet, les bras sont enveloppés, mais non cachés par de larges manches de mousseline bouffante, et une collerette