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Il avait sacrifie ses livres, ses chers livres, pour chercher jusqu'au fond d'un etrange secret: tous ses livres, jusqu'a l'Organon de Samuel Hahnemann, dont la lecture avait ete pour lui une seconde naissance. Il croyait fermement que sa pensee etait la science, et il repetait comme on murmure malgre soi-meme un entete refrain: Vais-je savoir?... vais-je enfin savoir?...

[Note 376: Encore Abélard n'avait-il dans les mains que les deux premiers des six traités qui composent la Logique d'Aristote ou l'Organon. (Voyez sa Dialectique, p. 228.) Que dans les quarante premières années du XIIe siècle, il circulât communément en Gaule et en Angleterre d'autres livres philosophiques que ces deux fragments de l'oeuvre d'Aristote et de Platon, l'Isagogue de Porphyre, plusieurs des traités aristotéliques de Boèce et deux traités indûment attribués

La seconde partie de l'Organon est le traité super periermenias, comme l'appelle Abélard, qui n'était pas le seul

On voit d'abord qu'il connaissait les deux premières parties de l'Organon, les Catégories et l'Herméneia, parce qu'elles sont effectivement traduites en entier dans le commentaire de Boèce; mais il semble ignorer la traduction qu'on y trouve des Analytiques premières et secondes et des autres parties de la Logique . Toutefois il se sert des traités originaux du même écrivain sur la division, la définition, le syllogisme catégorique et l'hypothétique.

Abélard termine par l'exposition du syllogisme ses Analytiques premiers. C'est, en effet, l'objet fondamental du traité qui porte ce titre dans l'Organon, et qu'il n'avait pas sous les yeux. La traduction qu'en a donnée Boèce lui était inconnue, et ce sont les traités du consulaire romain sur le syllogisme catégorique et le syllogisme hypothétique qui l'ont évidemment initié

Au lieu de repondre, cette fois, le pretendu enfant secoua d'un mouvement brusque la chevelure herissee qui se crepait sur sa forte tete, et murmura comme en se parlante lui-meme: Je serais bien venu plus tot, mais le professeur Loysel faisait sa lecon sur l'Organon de Samuel Hahnemann. Voila huit jours que dure cette parenthese, ou il n'est pas plus question de clinique que du deluge.

L'on peut juger maintenant suffisamment du style de la logique d'el-Farabi, qui, dans les détails, hardie, aiguë et personnelle, témoigne dans l'ensemble d'une profonde connaissance de l'Organon et de l'Isagoge.

[Note 479: Dial., pars II, in III l., p. 227-323. Abélard appelle cette partie Analytica priora, titre de la troisième partie de l'Organon. Seulement dans Aristote, cette troisième partie ne traite point de l'oraison ni de la proposition, ni par conséquent de l'affirmation et de la négation, etc., tout cela ayant trouvé en place dans l'Hermeneia. Les Analytiques premiers ou premières roulent exclusivement sur l'analyse du syllogisme; et Abélard, en conservant le titre, aurait conserver la division. Au reste, il n'avait pas sous les yeux les Analytiques d'Aristote, et il était principalement guidé par le traité de Boèce sur le syllogisme catégorique; c'est cet ouvrage qui, soit par son introduction (Boeth. Op., p. 558), soit par son premier livre (id., p. 580), lui a donné l'exemple de joindre