Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !

Mis à jour: 3 juin 2025


Mme d'Antraygues était faite pour la volupté sinon pour la passion; yeux profonds sous la flamme, lèvres rouges, une forêt de cheveux, dont les broussailles envahissaient le cou et les oreilles, des sourcils qui se joignaient presque et qui semblaient peints, tant ils étaient énergiquement et finement dessinés, de longs cils retroussés et mobiles qui accentuaient encore l'expression mystérieuse de ses yeux. L'ovale du visage était peut-être trop arrondi, mais il était embelli par un second menton dont la ligne ondoyante se fondait mollement sous le premier. L'oreille était un bijou ciselé sur la chair; elle était un peu rouge peut-être mais par ce temps d'anémie, qui se plaindrait de voir le sang vif s'accuser! Ce soir-l

Que son visage est tendu, défloré par l'angoisse, débile par la fatigue! Il a presque la blancheur affinée du marbre que les grands artistes font tressaillir. Jean garde en lui, depuis qu'il s'est refermé, un regard des yeux larges l'infini de l'âme indiciblement, lentement, s'est ouvert. Quel mélange de tristesse, d'espérance, d'appréhension, de douceur en avait formé le rayon? Ce que le jeune homme en ignore le moins, c'est qu'il désire le revoir. Il attend qu'il remonte vers lui. L'autre jour, les cheveux n'étaient presque pas visibles sous les ailes du chapeau: il aime leur sombre richesse et leurs pâles scintillements d'or. L'ovale aminci courbe et s'allonge avec souplesse, avec pureté. Sa vois résonne

Et le saillant des tempes altières, l'ovale subtil des joues, les cruelles narines déliées qui frémissaient au vent du péril, la bouche touchée d'une lueur de sang, le menton de spoliatrice taciturne, ce sourire toujours grave brillaient des dents de panthère, tout cet ensemble, ainsi voilé de lointains sombres, devenait de la plus magnétique séduction lorsqu'on avait subi le rayonnement de ses yeux étoilées.

Cette charmante créature, âgée de dix-huit ans tout au plus, offrait dans sa personne le type poétique et accompli des belles pennerès de la Bretagne. Le contraste de ses grands yeux noirs, pleins de vivacité et presque de passion, avec ses blonds cheveux aux reflets soyeux et cendrés, présentait tout d'abord un aspect d'une originalité séduisante, tandis que l'ovale parfait de la figure, la petite bouche fine et carminée, le nez droit aux narines mobiles et la peau d'une blancheur mate et rosée, constituaient un ensemble d'une saisissante beauté. Une large bande de toile duement empesée, relevée de chaque côté de la tête par deux épingles d'or, formait la coiffure de cette gracieuse tête. Le corsage de la robe, en étoffe de laine bleue, tout chamarré de velours noir et, de broderies de couleur jonquille, dessinait une taille ronde et cambrée et une poitrine élégante et riche de promesses presque réalisées. Les manches, en mousseline blanche

Gérande avait dix-huit ans. L'ovale de son visage rappelait celui des naïves madones que la vénération suspend encore au coin des rues des vieilles cités de Bretagne. Ses yeux respiraient une simplicité infinie. On l'aimait, comme la plus suave réalisation du rêve d'un poëte. Ses vêtements affectaient des couleurs peu voyantes, et le linge blanc qui se plissait sur ses épaules avait cette teinte et cette senteur particulières au linge d'

Ou bien, si d'un pinceau la légère finesse Sur l'ovale d'ivoire avait peint ses attraits, Le velours de sa joue, et sa fleur de jeunesse, Et ses grands sourcils noirs couronnant tous ses traits: Ah! qu'elle aimait encor, sur le portrait fidèle Que ses doigts blancs et longs me tenaient approché, Interroger mon goût, le front vers moi penché, Et m'entendre

La prairie est couverte d'hommes et de femmes arrivés des points les plus opposés, et qui portent comme écrit le nom de leur village sur leurs costumes variés. On reconnaît la coiffe des femmes de Pleyben qui enveloppe leur figure comme un béguin de religieuse; la coiffure de Landerneau qui s'allonge par derrière, rappelant la cornette du moyen âge; le grand et haut bonnet des artisanes de Rosporden, dont les dentelles flottent au vent; celui des femmes de Saint-Thégonec, qui en relèvent sur le sommet de la tête les barbes gonflées comme des voiles de navire; puis, le plus joli des costumes bretons, celui des filles de Pont-Aven, dont une coquetterie et une propreté recherchée font valoir le beau teint et la taille élégante: nulle ne les égale pour le luxe et l'éclatante blancheur de leurs coiffures, de leurs manches et de leurs larges collerettes. La coiffe, appliquée sur le front et descendant le long des tempes, laisse voir leurs cheveux soigneusement lissés, puis, s'écartant sur les côtés, comme des ailes, encadre l'ovale régulier de leurs frais visages. Du coude au poignet, les bras sont enveloppés, mais non cachés par de larges manches de mousseline bouffante, et une collerette

Un visage admirable de teint et de contour, une coiffure qui découvrait les tempes et faisait valoir l'ovale parfait du masque; deux grands yeux bleus calmes jusqu'

Mot du Jour

trimmel

D'autres à la Recherche