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Mis à jour: 10 mai 2025
L'empoisonneuse, sous ses couvertures, était baignée d'une sueur glacée. Pour elle, ce n'était pas une apparition vaine... c'était une effroyable réalité. Mais elle n'était pas d'une nature
Et toute sa bouche n'était plus qu'un calice d'innocence, car c'était, cette fois, le pardon des basses satisfactions du goût, la gourmandise, la sensualité du vin et du miel, le pardon surtout des crimes de la langue, l'universelle coupable, la provocatrice, l'empoisonneuse, celle qui fait les querelles, les guerres, les erreurs, les paroles fausses dont le ciel lui-même est obscurci. Et la gourmandise n'avait jamais été son vice, elle en était venue, comme Elisabeth,
Au même instant la veilleuse s'éteignit, et la chambre fut plongée dans une effrayante obscurité. Au milieu de cette obscurité, la pendule s'éveilla et sonna quatre heures et demie. L'empoisonneuse, épouvantée de ces commotions successives, regagna en tâtonnant la porte, et rentra chez elle la sueur de l'angoisse au front. L'obscurité continua encore deux heures.
Elle venait de voir d'Avrigny se pencher curieusement sur cette table, et y prendre le verre qu'elle était certaine d'avoir vidé pendant la nuit. Le verre se trouvait au tiers plein, juste comme il était quand elle en avait jeté le contenu dans les cendres. Le spectre de Valentine dressé devant l'empoisonneuse eût produit moins d'effet sur elle.
L'empoisonneuse n'avait plus rien
Malgré tout, j'ai ressenti, en lisant la Morte, quelque chose du ravissement où me jetaient les premières oeuvres de M. Octave Feuillet. Imaginez que Sibylle ne meure point et épouse Raoul: ce sera un peu le mariage de Vaudricourt; et Vaudricourt est proche parent de M. de Camors. Les deux premières parties du roman sont presque tout entières du Feuillet des meilleurs jours. Le comte-évêque et le vieux gentilhomme qui vit dans le XVIIe siècle, tant le nôtre l'écoeure, ne m'ont point déplu; et rien n'est gracieux comme la scène où Vaudricourt, franchissant le saut-de-loup du parc, trouve Mlle Aliette en train de manger des groseilles. Je me suis même laissé prendre d'abord aux yeux «énigmatiques» (naturellement) de Mlle Sabine. On est touché, quoi qu'on fasse, de la mort d'Aliette, qui sait que Sabine lui verse du poison et qui se laisse mourir (un peu trop docilement), croyant son mari complice de l'empoisonneuse, et du désespoir de Vaudricourt quand il sait que sa femme l'a cru capable d'un crime et qu'il se dit qu'elle ne sera jamais désabusée, puisqu'il ne croit pas
Machinalement, l'empoisonneuse avança, mais le cadavre de Marie-Anne était en travers de la porte, barrant le passage; pour sortir, il fallait le franchir, elle n'eut pas ce courage et recula toute chancelante... Hein!... qu'est-ce, fit Chupin, vous êtes incommodée... Et comme il n'avait pas ces scrupules, il enjamba le corps, enleva Mme Blanche comme un enfant et l'emporta...
Elle était morte, et l'empoisonneuse terrifiée demeurait au milieu de la chambre, livide et plus raide qu'une statue, l'œil démesurément agrandi, le front moite d'une sueur glacée...
Sans doute. Est-ce parce que vous étiez quatre fois coupable que vous avez cru y échapper? Est-ce parce que vous êtes la femme de celui qui requiert ce châtiment, que vous avez cru que ce châtiment s'écarterait? Non, madame, non! Quelle qu'elle soit, l'échafaud attend l'empoisonneuse, si surtout, comme je vous le disais tout
«Mlle de Villefort a préparé les tisanes de Mme de Saint-Méran, et Mme de Saint-Méran est morte. «Mlle de Villefort a pris des mains de Barrois, que l'on a envoyé dehors, le carafon de limonade que le vieillard vide ordinairement dans la matinée, et le vieillard n'a échappé que par miracle. «Mlle de Villefort est la coupable! c'est l'empoisonneuse!
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