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Mis à jour: 1 juin 2025
«Mais je veux, dit-il, outre cela examiner si moi, qui ai celle idée de Dieu, je pourrois être, en cas qu'il n'y eût point de Dieu, ou (comme il dit immédiatement auparavant) en cas qu'il n'y eût point d'être plus parfait que le mien, et qui ait mis en moi son idée. Car (dit-il) de qui aurois-je mon existence? peut-être de moi-même, ou de mes parents, ou de quelques autres, etc.: or est-il que si je l'avois du moi-même, je ne douterois point ni ne désirerois point, et il ne me manqueroit aucune chose; car je me serois donné toutes les perfections dont j'ai en moi quelque idée, et ainsi moi-même je serois Dieu. Que si j'ai mon existence d'autrui, je viendrai enfin
Je gagnerai ce que je voudrai? Oui. Ah! Je suis médecin, sans contredit. Je l'avois oublié, mais je m'en ressouviens. De quoi est-il question? où faut-il se transporter? Nous vous conduirons. Il est question d'aller voir une fille qui a perdu la parole. Ma foi, je ne l'ai pas trouvée. Il aime
C'est mon cher Lysanor qui vient de Mitylene Où je l'avois laissé pour sçavoir de ma Reyne Ce que de mon amour je devois esperer, Et s'il m'estoit permis de vivre, ou d'expirer: Dy moy donc Lysanor qu'a t'on faict de l'Infante? L'amour de mon rival est elle triomphante? Dit-on que Pasithée ayme ce bel Amant? Que le Roy soit content de mon esloignement? Ay-je par mon depart sa colere appaisée?
Plus intimidé devant lui que je ne l'avois jamais été, soit que j'eusse perdu la naïve confiance du premier âge, soit que je sentisse mieux que jamais combien il étoit difficile de faire de bons vers, je me résolus avec peine
Ce fut dans cet esprit que fut recomposé l'opéra de Roland. Dès que j'eus mis ce poème dans l'état où je le voulois, j'éprouvai une joie aussi vive que si je l'avois fait moi-même. Je vis l'ouvrage de Quinault dans sa beauté naïve et simple; je vis l'idée que je m'étois faite d'un poème lyrique françois réalisée ou sur le point de l'être par un habile musicien. Ce musicien ne savoit pas deux mots de françois; je me fis son maître de langue. «Quand serai-je en état, me dit-il en italien, de travailler
L'objet de ce pamphlet étoit de prouver que, d'après les attributs de Dieu, sa bonté, sa sagesse, sa puissance, rien ne pouvoit être mal dans le monde; que le vice et la vertu n'existoient pas réellement, et n'étoient que de vaines distinctions. Je ne regardai plus cet écrit comme aussi irréprochable que je l'avois d'abord cru; et je soupçonnai qu'il s'étoit glissé, dans mes argumens, quelqu'erreur qui s'étendoit
Depuis, je me suis occupée de Thérèse; il y avoit quelques jours que je ne l'avois vue: elle passe presque toutes ses heures seule avec un prêtre vénérable qui a pris beaucoup d'ascendant sur elle; son dessein est d'aller
Ce que j'éprouvai peut-être de plus pénible dans cette attente, ce fut l'instant où le soleil se coucha; je l'avois vu se lever lorsque mon coeur étoit ému par la plus douce espérance; il me sembloit qu'en disparoissant, il m'enlevoit tous les sentimens dont j'avois été remplie
Je l'avois vu dans la société des gens de lettres les plus estimables accueilli et considéré: ce ne fut pas assez pour lui, leur célébrité l'offusquoit; il les crut jaloux de la sienne. Leur bienveillance lui fut suspecte. Il commença par les soupçonner, et il finit par les noircir. Il eut, malgré lui, des amis; ces amis lui firent du bien, leur bonté lui fut importune.
J'ai regretté M. de Lebensei en quittant Paris; je l'avois vu tous les jours qui ont précédé mon départ: il craignoit que ma dernière conversation avec sa femme ne m'eût éloigné d'elle, et il paroissoit mettre du prix
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