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Une automobile les emmena tous deux, avec un docteur, vers Champigny et, quand M. Marcel Habert eut prononcé le discours qu'il avait préparé, M. Paul Déroulède, faisant rabattre la capote de l'auto, se leva, dans un effort de suprême volonté, et

Je l'ai découverte dans ses chemins bordés de chênes et de genêts qui, effleurés par l'auto, font pleuvoir sur moi des feuilles vertes et des fleurs d'or, sur ses grèves solitaires la mer, bleu d'azur ou vert d'émeraude, est toujours agitée dans sa noire ceinture de rochers, dans les villages perdus d'où s'élancent des clochers en dentelle, et surtout, peut-être, je l'ai reconnue et saluée sur les pentes arides des monts d'Arrez.

L'auto, de sa souple et rapide allure, parcourait sans but les stériles vallées dans lesquelles le soc de la charrue heurte des fragments de roc, gravissait les pentes tapissées de thym et de maigre bruyère, sillonnait les routes tracées parmi les touffes d'ajonc.

Pour ménager ses forces, elle sonna Rose et rangea avec elle la petite armoire aux dentelles. La nuit vint, qui fit éclore les lampes et rappela Rose aux soins de la maison. "Demain, se dit Léa, je demande l'auto et je file visiter le haras normand de Spéleïeff. J'emmène la mère La Berche si elle veut, ça lui évoquera ses anciens équipages.

Le Malheur d'Henriette Gérard est un roman de mœurs bourgeoises, se ressentant de l'influence de Madame Bovary, attaquée pourtant par Duranty et ses amis. Henriette Gérard est aussi une petite bourgeoise déclassée, qui s'ennuie dans sa bourgade, et qui «bâille après l'amour, comme une carpe après l'eau sur une table de cuisine», ainsi que disait un peu lourdement, Flaubert, notant les aspirations de la femme, bientôt délurée, de l'épais médecin de Yonville-l'Abbaye. Fille de bourgeois cossus, Henriette ne saurait épouser un petit scribe de mairie, sans le sou, mais qui lui parle d'amour, en se coupant les phalanges aux culs-de-bouteilles brisés, plantés dans le chaperon du mur enjambé lors des rendez-vous. Le frère d'Henriette trouve, dans les chiffons de sa sœur, une photographie, celle du scribe municipal, et la montre. Tout se découvre. Henriette résiste d'abord aux indignations bourgeoises de ses parents. Elle a même la velléité de se conduire en héroïne de romans non réalistes. La fuite en manteau sombre et l'enlèvement traditionnel en diligence, voire en chemin de fer, en attendant l'auto de nos jours, semblent tout indiqués. Le commis s'y prépare. Le dénouement ordinaire des histoires

L'auto se rendit immédiatement

Quand on entendit la trompe de l'auto, elle se leva tout

Dans son souvenir, se dressait l'image de la forêt, lumineuse et odorante, l'auto, un moment, les avait arrêtés. Elle entendait un homme, heureux selon le monde, lui découvrir soudain la misère de sa vie, sans bonheur, sans amour, aussi dévastée qu'une terre maudite... Alors pour cet homme, moralement dénué, autant que les plus pauvres

En route pour Pontoise, et vite!... Le valet de chambre prit place auprès du chauffeur, et l'auto démarra. En moins d'un quart d'heure on fut arrivé

Il n'y avait nul accent complimenteur dans sa voix; elle énonçait un fait évident, ainsi que lui, le matin, quand il avait parlé de son talent de violoniste. Tout de même, cette approbation lui fut sensible; elle en eut soudain l'intuition, encore qu'il n'en témoignât rien. Il interrogea seulement: Nous laissons un moment l'auto, voulez-vous?... Il faut que vous voyiez bien la côte...