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Mis à jour: 5 mai 2025
La pauvre Violette courut tout le jour; fossés, ruisseaux, halliers, ronces, épines, rien ne l'arrêtait; qui souffre pour l'amour ne sent pas la peine. Quand vint le soir, elle se trouva dans un bois sombre, accablée de fatigue, mourant de faim, les pieds et les mains en sang. La frayeur la prit; elle regardait autour d'elle sans remuer; il lui semblait que du milieu de la nuit sortaient des milliers d'yeux qui la suivaient en la menaçant. Tremblante, elle se jeta au pied d'un arbre, appelant
«Il entendit pour la première fois prononcer le nom de Goethe, et un volume de ses Poésies et Chansons lui tomba entre les mains. Oh! alors ce fut tout autre chose; il sentit un bonheur, un charme indicible; rien ne l'arrêtait dans ces poésies de la vie, où une riche individualité venait se peindre sous mille formes sensibles; il en comprenait tout; l
Et le grand voyage commença, le long des galeries encombrées. En tête marchait Marguerite, tirant la chaise comme une petite voiture, s'ouvrant un chemin avec lenteur. Dès la lingerie, Mme Desforges se plaignit: était-ce ridicule, ces bazars où il fallait faire deux lieues pour mettre la main sur le moindre article! Mme Marty se disait aussi morte de fatigue; et elle n'en jouissait pas moins profondément de cette fatigue, de cette mort lente de ses forces, au milieu de l'inépuisable déballage des marchandises. Le coup de génie de Mouret la tenait tout entière. Au passage, chaque rayon l'arrêtait. Elle fit une première halte devant les trousseaux, tentée par des chemises que Pauline lui vendit, et Marguerite se trouva débarrassée de la chaise, ce fut Pauline qui dut la prendre. Mme Desforges aurait pu continuer sa marche, pour libérer Denise plus vite; mais elle semblait heureuse de la sentir derrière elle, immobile et patiente, tandis qu'elle s'attardait également,
Elle la faisait sauter par dessus les tabourets, puis l'arrêtait court et saluait en envoyant des baisers
Il filait avec une prestigieuse rapidité, les coudes au corps, ménageant son haleine, cadençant son pas avec la précision d'un professeur de gymnastique. Rien ne l'arrêtait, il ne détournait pas la tête, il courait... Et c'est du même train égal et furieux, qu'il descendit le boulevard de Sébastopol, qu'il traversa la place du Châtelet et les ponts, et qu'il remonta le boulevard Saint-Michel.
Et pourtant, il fallait fuir, quitter Paris le plus vite possible, car je prévoyais bien que mon associé allait se faire pincer... Si on l'arrêtait, j'étais perdu. On perquisitionnerait chez lui, on trouverait le diamant et je verrais pour toujours s'écrouler mes rêves d'avenir.
Le fameux portefeuille lui était toujours confié, il payait les notes de l'hôtel, les gondoles, les loges au théâtre, mais Warwara l'arrêtait s'il faisait mine de donner une piécette
Donc M. Lalouette parlait bien. Il avait trouvé le mot de l'énigme et rien ne l'arrêtait plus dans son discours. Il faisait des effets de voix, de bras et de torse.
Quand Mme de Villeparisis rencontrait Françoise au moment (que celle-ci appelait «le midi») où, coiffée d'un beau bonnet et entourée de la considération générale elle descendait «manger aux courriers», Mme de Villeparisis l'arrêtait pour lui demander de nos nouvelles. Et Françoise, nous transmettant les commissions de la marquise: «Elle a dit: «Vous leur donnerez bien le bonjour», contrefaisait la voix de Mme de Villeparisis de laquelle elle croyait citer textuellement les paroles, tout en ne les déformant pas moins que Platon celles de Socrate ou saint Jean celles de Jésus. Françoise était naturellement très touchée de ces attentions. Tout au plus ne croyait-elle pas ma grand'mère et pensait-elle que celle-ci mentait dans un intérêt de classe, les gens riches se soutenant les uns les autres, quand elle assurait que Mme de Villeparisis avait été autrefois ravissante. Il est vrai qu'il n'en subsistait que de bien faibles restes dont on n'eût pu,
Laurent avait deviné juste: il était devenu l'amant de la femme, l'ami du mari, l'enfant gâté de la mère. Jamais il n'avait vécu dans un pareil assouvissement de ses appétits. Il s'endormait au fond des jouissances intimes que lui donnait la famille Raquin. D'ailleurs, sa position dans cette famille lui paraissait toute naturelle. Il tutoyait Camille sans colère, sans remords. Il ne surveillait même pas ses gestes ni ses paroles, tant il était certain de sa prudence, de son calme; l'égoïsme avec lequel il goûtait ses félicités le protégeait contre toute faute. Dans la boutique, sa maîtresse devenait une femme comme une autre, qu'il ne fallait point embrasser et qui n'existait pas pour lui. S'il ne l'embrassait pas devant tous, c'est qu'il craignait de ne pouvoir revenir. Cette seule conséquence l'arrêtait. Autrement, il se serait parfaitement moqué de la douleur de Camille et de sa mère. Il n'avait point conscience de ce que la découverte de sa liaison pourrait amener. Il croyait agir simplement, comme tout le monde aurait agi
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