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Mis à jour: 23 juin 2025
Mais il ne fut pas longtemps sans éprouver le ressentiment de l'ordre puissant qu'il avait offensé. On écrivit contre lui aux ministres, on l'accusa de s'être emparé du commerce des pays d'en haut, chose qu'il pouvait faire, la cour en ayant donné le droit aux gouverneurs, mais qu'il n'était pas convenable sans doute d'exercer; on dit aussi qu'il faisait tyranniser les marchands par son secrétaire auquel il avait donné le commerce exclusif de l'eau-de-vie pour les Indiens; que les meilleurs postes étaient pour ceux qui entraient en société avec lui ou avec ses favoris, etc. Les trafiquans qui n'auraient pas osé prendre l'initiative, firent écho
M. de La Tour du Pin, pas plus que moi, n'échappa aux attaques. On l'accusa de violence, de précipitation, etc. Enfin cette époque fut une des plus pénibles de ma vie. J'ai connu alors mon premier réel chagrin et le souvenir m'en cause une peine très vive encore, quoique je ne me reproche aucun tort qui l'ait pu provoquer.
M. de Montesquieu méprisa sans peine les critiques ténébreuses de ces auteurs sans talents, qui, soit par une jalousie qu'ils n'ont pas droit d'avoir, soit pour satisfaire la malignité du public qui aime la satire et la méprise, outragent ce qu'ils ne peuvent atteindre, et, plus odieux par le mal qu'ils veulent faire que redoutables par celui qu'ils font, ne réussissent pas même dans un genre d'écrire que sa facilité et son objet rendent également vil. Il mettait les ouvrages de cette espèce sur la même ligne que ces nouvelles hebdomadaires de l'Europe, dont les éloges sont sans autorité et les traits sans effets, que les lecteurs oisifs parcourent sans y ajouter foi et dans lesquelles les souverains sont insultés sans le savoir ou sans daigner s'en venger. Il ne fut pas aussi indifférent sur les principes d'irréligion qu'on l'accusa d'avoir semés dans l'Esprit des lois. En méprisant de pareils reproches il aurait cru les mériter, et l'importance de l'objet lui ferma les yeux sur la valeur de ses adversaires. Ces hommes également dépourvus de zèle, et également empressés d'en faire paraître; également effrayés de la lumière que les lettres répandent, non au préjudice de la religion, mais
Le soir, Trouche arriva vers dix heures seulement au café borgne dans lequel il se rencontrait avec Guillaume Porquier et d'autres jeunes gens comme il faut de la ville. On le plaisanta sur son retard, on l'accusa d'être allé aux remparts avec une des jeunes coquines de l'oeuvre de la Vierge. Cette plaisanterie, d'habitude, le flattait; mais il resta grave. Il dit qu'il avait eu des affaires, des affaires sérieuses. Ce ne fut que vers minuit, quand il eut vidé les carafons du comptoir, qu'il devint tendre et expansif. Il tutoya Guillaume, il balbutia, le dos contre le mur, rallumant sa pipe
A peine fut-il parti, que l'espèce de stupeur qu'avait causée cet homme singulier se dissipa. Chacun l'attaqua, le déprisa, l'accusa de folie. On se rappela qu'environ neuf ans auparavant, il avait fait des sorties tout aussi incroyables et tout aussi sauvages. L'intérêt qu'il avait un moment excité en racontant la perfidie de mademoiselle de Maran se refroidit bientôt; presque tous nos parents se rallièrent
Louis XVI montrait un sang-froid apathique. On l'accusa, plus tard, d'avoir bu et mangé tout le long de la route: ce bon roi était doué d'un appétit énorme. Par instants, il témoignait quelque inquiétude au sujet de l'accueil que lui feraient les habitants de Paris. Cet accueil fut sinistre. On avait placardé, au faubourg Saint-Antoine, un ordre du jour ainsi conçu: «Quiconque applaudira le roi sera bâtonné; quiconque l'insultera sera pendu.» Un long silence improbateur fut, en effet, la leçon qu'il reçut
Un calme de quelques jours suivit cette scène, mais un matin la comtesse appela chez elle Sonia, l'accusa d'ingratitude, et lui reprocha, avec une dureté qu'elle ne lui avait jamais témoignée, de faire des avances
Ah! je le crois bien! fit Latil, une petite femme un peu bossue, s'appelant de son nom de fille Jacqueline le Voyer, dite de Coëtman, et non pas d'Escoman. Elle n'était point marquise, quoique l'on eût l'habitude de lui donner ce titre, attendu que son mari se nommait Isaac de Varenne tout court. C'était la maîtresse du duc; Ravaillac demeura six mois chez elle. On l'accusa d'avoir été d'intelligence avec lui pour faire assassiner le roi. Elle disait
Quand le Portugais, par ses cris et ses doléances, eut mis tout l'hôtel au fait de l'aventure; quand, pour s'appuyer d'un témoignage, il eut remis le commandeur en liberté, il ne trouva que des incrédules et des furieux. On l'accusa d'avoir ourdi ce complot avec Beausire, lequel courait devant lui en gardant la moitié du vol.
Mais Monsieur enfonça dans le coeur de Calonne un coup plus direct... Tu quoque, mi fili!... Il dit qu'avant d'examiner l'impôt nouveau, il faut juger l'ancien et regarder les comptes. Simple menace. S'il osa dire cela, c'est qu'il était bien sûr que le roi, que Calonne n'oseraient exposer ce fumier. Réellement le roi avait peur. Il renia son fripon de ministre, l'accusa, se mit en fureur.
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