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Mis à jour: 23 mai 2025
14 mai. Depuis mon arrivée, je n'avais pas voulu sortir, mais ce soir il m'est venu, par ma fenêtre ouverte, un air si chargé de salin que je n'y ai pas tenu. Quelques minutes plus tard, j'étais sur le rivage. Il n'y avait personne. J'ai levé le voile épais sans lequel, je ne sors plus, et j'ai respiré avec délices l'âpre et vivifiant parfum des grèves.
A Louis-Xavier de Ricard. Le coucher d'un soleil de septembre ensanglante La plaine morne et l'âpre arête des sierras Et de la brume au loin l'installation lente. Le Guadarrama pousse entre les sables ras Son flot hâtif qui va réfléchissant par places Quelques oliviers nains tordant leurs maigres bras.
Alors, moi qui sais bien que cette voix funeste Proclame la puissante et triste vérité, Je demande, mon Dieu, quel combat et quel geste Eloignent des humains l'âpre fatalité. Seigneur, si la pitié, la charité, l'extase, Si le stoïque effort, si l'entrain
Notez que, dans cette attitude, il n'y avait rien de haineux, rien d'amer, rien de colérique, rien de ce qui eût rappelé son voisin, l'âpre pinson, dans son attitude d'effort si violente et si tourmentée. Même l'indiscrétion des oiseaux enfants qui, sans souci ni respect, se jetaient par moments sur lui, ne tirait de lui aucune marque d'impatience. Il disait visiblement: «Qu'importe
Oublier la honte insupportable de la première souillure, la salutaire amertume des premiers remords. Oublier l'âpre et fortifiante saveur du renoncement; les joies profondes, les religieuses terreurs de la foi.
Et il la poursuivait sans cesse de son désir. Alors vinrent les jours âpres et les heures ingrates. Comme elle n'osait plus entrer avec lui sous un toit, ils montaient en fiacre et, après avoir roulé longuement dans les banlieues, ils descendaient sur de mornes avenues, s'y enfonçaient sous l'âpre vent d'est, marchant
Sur ces humbles rocs où flotte le drapeau tricolore, habite tout un petit monde de pêcheurs endurcis par l'âpre haleine des bises glaciales du pôle. Ce petit coin de terre qui semble au premier abord ne pouvoir être habité, voit fourmiller autour de lui une richesse naturelle intarissable, je veux dire ces bancs de morues et de harengs plus précieux que l'argent et l'or, et qui ont donné
L'ouragan, qui broie et torture, S'alimente, monstre croissant, De tout ce que l'âpre nature A d'horrible et de menaçant; La lave en feu le désaltère; Il va de Quito, blanc cratère Qu'entoure un éternel glaçon, Jusqu'
Tout cela ne paraît que trop bien dans la belle et molle lamentation par laquelle Falcando commence son histoire : «Je voulais, mon ami, maintenant que l'âpre hiver a cédé sous un souffle plus doux, je voulais t'écrire et t'adresser quelque chose d'aimable, comme prémices du printemps. Mais la lugubre nouvelle me fait prévoir de nouveaux orages; mes chants se changent en pleurs. En vain le ciel sourit, en vain les jardins et les bocages m'inspirent une joie importune, et le concert renouvelé des oiseaux m'engage
Avec ses fleurs au pur calice, Avec sa mer pleine de deuil, Qui donne un baiser de complice A l'âpre bouche de l'écueil, Avec sa plaine, vaste bible, Son mont noir, son brouillard fuyant, Regards du visage, invisible, Syllabes du mot flamboyant; Avec sa paix, avec son trouble, Son bois voilé, son rocher nu, Avec son écho qui redouble Toutes les voix de l'inconnu,
Mot du Jour
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