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Mis à jour: 29 juillet 2025
À six heures du matin, nous fûmes au Kremlin. L'appartement qu'occupa Napoléon était celui des czars. Il donnait sur une assez vaste esplanade où l'on descendait par un grand escalier de pierre. On voyait sur la même esplanade l'église où sont les sépultures des anciens souverains, le palais du sénat, les casernes, l'arsenal, et un beau clocher dont la croix domine sur toute la ville. C'est la croix dorée du grand Ivan. L'empereur jeta un coup d'œil satisfait sur le beau spectacle qui s'offrait
Ce groupe de monuments fait du Kremlin une des décorations les plus théâtrales du monde: mais aucun des édifices entassés l'un sur l'autre dans ce forum russe ne supporterait l'examen, pas plus que ceux qui se trouvent dispersés dans le reste de la ville.
Je voudrais pouvoir vous donner l'idée de cette masse de pierres qui se dessinait en gradins dans le ciel: singulière contradiction!!.. cet asile du despotisme s'éleva au nom de la liberté, car le Kremlin fut un rempart opposé aux Calmoucks par les Russes: ses murailles
Le Kremlin sur sa colline m'est apparu de loin comme une ville princière, bâtie au milieu de la ville populaire. Ce tyrannique château, cet orgueilleux monceau de pierres domine le séjour du commun des hommes de toute la hauteur de ses rochers, de ses murs et de ses campaniles, et contrairement
Descendu des terrasses du Kremlin, je suis rentré chez moi fatigué comme un homme qui vient d'assister
La vue qu'on a du haut de la terrasse du Kremlin est magnifique: c'est surtout le soir qu'il faut l'admirer; je viens de retourner seul au pied du clocher de Jean-le-Grand, la tour Velikoï, la plus élevée du Kremlin, et je crois de Moscou; de l
Au moment où j'ai quitté le Kremlin, il faisait presque nuit; les teintes des édifices de Moscou, dont quelques-uns sont grands comme des villes, et celles des coteaux lointains s'étaient doucement rembrunies; le silence et la nuit descendaient sur la ville; les sinuosités de la Moskowa n'étaient plus dessinées en traits éclatante; le soleil ne réfléchissait plus ses lueurs brillantes dans les flaques d'eau du fleuve
En rentrant dans Moscou, le vent nous apporta l'odeur insupportable des maisons brûlées; des cendres chaudes nous volaient dans la bouche et dans les yeux, et très-souvent nous n'eûmes que le temps de nous retirer devant de grands piliers ruinés par le feu, qui s'écroulaient avec un bruit désormais sans écho sur ce sol calciné. Moscou n'était pas si désert que nous l'avions cru. Comme la première impression que produit la conquête est une impression de frayeur, tout ce qui était resté d'habitans s'était caché dans les caves, ou dans des souterrains immenses qui s'étendaient sous le Kremlin. L'incendie les chassa, comme des loups, de ces repaires; et quand nous rentrâmes dans la ville, près de vingt mille habitans erraient au milieu des débris; la stupeur était peinte sur les visages noircis par la fumée, hâlés par la faim; car ils ne croyaient pas, s'étant couchés la veille sous des toits d'hommes, se relever le lendemain dans une plaine. On en vit que le besoin poussa aux dernières extrémités; quelques légumes restaient dans des jardins, ils furent dévorés crus: on aperçut plusieurs de ces malheureux qui se précipitaient
Au rez-de-chaussée du palais du Trésor, on m'a montré les voitures de parade des Empereurs et des Impératrices de Russie; le vieux carrosse du dernier patriarche se trouve aussi parmi cette collection, plusieurs des glaces de ce coche sont en corne; c'est une vraie relique, et ce n'est pas l'un des objets les moins curieux de l'orgueilleux garde-meuble historique du Kremlin.
Quand nous nous fûmes de nouveau établis au Kremlin, que nous eûmes repris nos habitudes de gens domiciliés, il se passa quelques jours d'une assez grande tranquillité. L'empereur paraissait moins triste, et tout son entourage s'en ressentait un peu. On eût presque dit que l'on était revenu de la campagne pour reprendre le train des habitudes de la ville. Si l'empereur eut de temps en temps cette illusion, elle était bien vite détruite par le spectacle qu'offrait Moscou vue des fenêtres des appartemens. Toutes les fois que Napoléon jetait les yeux de ce côté, il était visible que de bien tristes réflexions lui venaient
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