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Jahoua, interrompit Keinec avec violence, je ne suis pas venu pour écouter ici des explications quelles qu'elles soient!... Pourquoi es-tu venu alors? Pour te tuer! Je suis sans armes, Keinec; veux-tu m'assassiner? N'as-tu pas assassiné mon bonheur? Tuer un homme qui ne peut se défendre, c'est l'acte d'un lâche! Eh bien! je serai lâche! que m'importe.

S'il avait insisté auprès de Keinec et de Jahoua pour qu'une sorte de réconciliation eût lieu entre eux, s'il avait parlé au premier comme il avait fait, c'est qu'avant d'arriver en face du berger, il voulait que Keinec ne s'opposât

Boishardy, Marcof et Keinec, semblaient méconnaissables sous ces habits nouveaux. Les deux premiers surtout affectaient les allures des sans-culottes avec une perfection d'imitation peu commune. Keinec seul ne se donnait pas la peine de changer de manières. En entendant le bruit de la canonnade et de la mousqueterie, les cavaliers se regardèrent étonnés et inquiets.

Marcof et Keinec se tenaient appuyés dans l'angle d'un mur avoisinant le quai. Leur front était d'une pâleur livide, leurs dents serrées, leurs yeux rougis, leurs traits contractés, et de leurs doigts crispés et de leurs mains fiévreuses, ils labouraient le ciment qui soudait ensemble les pierres du mur auquel ils étaient adossés. Leur respiration était haletante, le sang leur montait

Oh!... J'étouffe!... Je brûle!... A moi! balbutia le malheureux en se tordant. Mon Dieu! nous ne saurons rien!... s'écria Jahoua avec désespoir. Que faire? il va mourir! dit Keinec. Marcof, viens

Puis, par un mouvement admirable qui décelait tout ce que ces deux jeunes et vaillants coeurs renfermaient de richesses, ils se précipitèrent dans les bras l'un de l'autre. Ces deux hommes, ennemis la veille, s'étreignirent en frères. Jahoua! s'écria Keinec, si tu sauve Yvonne je te jure, par le Dieu vivant, que je ne m'opposerai pas

Que me veux-tu, Keinec? demanda-t-il Tu le sais bien, Jahoua: ne t'es-tu pas demandé quelquefois si tu devais redouter ma vengeance? Pourquoi la redouterais-je? Qu'as-tu

On ne s'en inquiétera pas, répondit Keinec; le costume que je porte en ce moment n'en est que plus exact. C'est juste. Va et fais promptement. Tu nous retrouveras ici.

Keinec se signa. Marcof avançait toujours. Après avoir traversé une longue galerie voûtée, il se trouva en face d'une porte en fer, percée d'ouvertures en forme d'arabesques, qui permettaient de distinguer

Et, se précipitant sur Keinec, il le terrassa avec une rapidité effrayante. Keinec ne put même pas se défendre. Il fut lié, garrotté et bâillonné en un clin d'oeil. Cela fait, Marcof le prit dans ses bras et le transporta dans les genêts. Maintenant, se dit-il, les papiers de l'armoire de fer m'apprendront peut-être la vérité.