Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !
Mis à jour: 6 juin 2025
Il n'est nullement nécessaire de suivre M. Rossetti plus loin, pour le voir barboter dans la vase qu'il a faite lui-même avec ses pieds. Un critique, capable de dire qu'«un nombre assez faible des poésies de Keats sont dignes d'une grande admiration», ne mérite pas d'être pris au sérieux.
»Connaissiez-vous John Keats? On dit qu'il a été tué par un article de la Quarterly sur lui, si toutefois il est mort, ce que je ne sais pas positivement. Je ne comprends pas cette faiblesse de sensibilité. Ce que j'éprouve est une immense colère pendant vingt-quatre heures; et je l'éprouve aujourd'hui, comme d'ordinaire,
M. Rossetti est un homme entreprenant, un écrivain laborieux, mais il manque entièrement du sens nécessaire pour l'interprétation de la poésie telle que l'a écrite John Keats. C'est avec un vrai plaisir qu'on revient ensuite
Il semble que présentement la muse de M. Le Gallienne se consacre tout entière au culte des livres et M. Le Gallienne lui-même est tout pénétré de traditions littéraires. Il prend pour modèle Keats et cherche
Il n'écrit peut-être pas avec l'aisance et la grâce d'un homme de lettres, mais il n'est jamais prétentieux et n'est pas souvent pédant. Le livre de M. Rossetti est absolument raté. Et, pour commencer, M. Rossetti commet la grave erreur de séparer l'homme de l'artiste. Les faits de la vie de Keats ne sont intéressants qu'
»Ce * Galignani a environ dix mensonges dans un paragraphe. Ce n'est pas une Bible qu'on a trouvée dans la poche de Shelley, mais les poésies de John Keats. Toutefois, ce n'eût pas été chose étrange, car il était grand admirateur de l'
Que cet aphorisme soit vrai ou non, c'est certainement l'impression que donnent les deux dernières biographies qui ont paru sur Keats lui-même . On ne saurait dire que M. Colvin ou M. William Rossetti nous fassent mieux aimer ou mieux comprendre Keats. Keats par Sidney Colvin et Vie de John Keats par William Michael Rossetti.
Ce qui fait une partie du charme de Keats comme homme, c'est qu'il était délicieusement incomplet. Après tout, si M. Colvin ne nous a point donné un portrait bien ressemblant de Keats, il nous a certainement raconté sa vie dans un livre agréable et d'une lecture facile.
Son jugement final sur Keats, qui «serait l'esprit le plus shakespearien qui ait paru depuis Shakespeare», n'est pas très heureux et nous sommes surpris de l'entendre insinuer, sur la foi d'une anecdote assez suspecte de Severn, que Sir Walter Scott avait sa part dans l'article du Blackwood.
Or, trou de serrure et escalier de service jouent un rôle essentiel dans la méthode des biographes modernes. Toutefois, il n'est que juste de reconnaître, tout d'abord, que M. Colvin s'est acquitté de sa besogne beaucoup mieux que M. Rossetti. Ainsi le récit de la vie de Keats adolescent, tel que le donne M. Colvin, est très agréable. De même l'esquisse du cercle des amis de Keats.
Mot du Jour
D'autres à la Recherche