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Quoique nous fussions au desespoir de quitter le Juge, chez lequel nous étions infiniment mieux que je n'aurois pû souhaiter de l'être en Europe, nous ne laissâmes pourtant pas de témoigner bien de la joye de l'honneur que le Roi nous faisoit de nous envoyer querir. Nous demandâmes cependant plusieurs fois
Or le jeu fut a la ouvrer Car a l'entree doibt on savoir Que femmes ne s'osent trouver En la religion pour veoir Fors pour leurs parens recevoir Et sy en fault c'est chose vraye Du souz prieur congié avoir Que l'on appelle rabat joye
Plus de desplaisir que de joye, Assez d'ennuy, souvent
Pour acquicter joye empruntée, L'envoye, sans espargner mise, Riche devendray, quelque année, Se mon entente n'est surprise; Conscience n'auray reprise De gaing
Bien puis dire souvent: helas! Comment m'est il mesavenu! La mort que moqué ne m'a pas, La belle bonne m'a tollu, Et m'a laissié despourveu De tous les biens qu'avoir souloye, Tout plain d'ennuy, sans point de joye, Sy pry
Alors mon cueur, pour dire voir, De joye souvent souspiroit, Et, combien qu'il portast le noir, Toutesfoiz pour lors oublioit Toute la douleur qu'il avoit; Pensant de recouvrer briefment Plaisance, Confort et Liesse, Et d'avoir en gouvernement Tresor d'amoureuse richesse. A bon espoir mon cueur s'actent, Et
Ce sainct personnage estoit receu en toutes les villes avec un applaudissement & joye incroyable, le peuple luy alloit au devant, il estoit receu avec le son des cloches, conduit en la grande Eglise, où l'on entonnoit le Cantique Te Deum Laudamus, avec la musique & les orgues, chacun admirant sa doctrine, & ses miracles, il baptisa en la Russie & Valachie plus de dix mille ames, chose incroyable par une seule predication, mais accompagnée de l'esprit de Dieu,
Se honte croys tu es affollee Jamais ne vaudras ung oignon Tu es a prendre ta volee Pour avoir joye ou jamais non Choisis quelque beau compaignon Mais qu'il souffise a ta plaisance Il n'est tresor que souffisance Honte
Car non pourtant honneur te porteray De bon vouloir, quelque part que je soye, Tout pour l'amour d'une fleur que j'amay Ou temps passé; Dieu doint que je la voye En Paradis, apres ma mort, en joye; Et pour ce, fleur, chierement je te pry, Ne te plains plus, car cause n'as pourquoy, Puisque je fais ainsi que tenu suy, Riens n'ay meffait, ce pense je, vers toy.
Car dieu qui est tresraisonnable juge Fort patient et doulx ne jugera Jamais homme ne n'a jugé ne juge Tant est juste que selon qu'il fera Car il rendra secundum opera Peine aux mauvais qui l'auront desservi Et joye aux bons qui l'auront bien servi
Mot du Jour
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