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Un négligent Priape habite au clos voisin; D'ici, vous pouvez voir les piliers de sa treille sous l'ombre du pampre a rougi le raisin. Mihi corolla picta vere ponitur. Entre donc. Mes piliers sont fraîchement crépis, Et sous ma treille neuve le soleil se glisse L'ombre est plus douce. L'air embaume la mélisse. Avril jonche la terre en fleur d'un frais tapis.

Le sol était donc jonché de blessés et la salle pleine de cris et de poussière, lorsque d'Artagnan, satisfait de l'épreuve, s'avança l'épée

Il faisait une complète obscurité dans ce bois, et on y sentait une bonne odeur répandue par les plantes tahitiennes. Le sol était jonché de grandes palmes desséchées qui craquaient sous nos pas. On entendait en l'air ce bruit particulier aux bois de cocotiers, le son métallique des feuilles qui se froissent; on entendait derrière les arbres des rires de Toupapahous; et

Il le trouva jonché d'un grand nombre de cadavres russes, et de peu des nôtres. La plupart étaient dépouillés, sur-tout les Français: on les reconnaissait

»De quoi vais-je vous entretenir, mademoiselle? »Pure, chaste et douce, vous affectionnez le bien par sentiment plutôt que par devoir. Tout vous sourit en cette vie; votre sentier est jonché de fleurs odorantes, n'est-ce pas mal

Au bout d'un quart d'heure, le cortège arriva dans un petit vallon jonché de tertres et d'amas de pierres. C'était le cimetière des Groënlandais. Une fosse de deux pieds de profondeur et de vingt de longueur était creusée dans le sol

de quel éclat joyeux elle brille aux paroles du chevalier, avec quelle fougue indignée «elle mord» ses traîtres adversaires; avec quel dévouement elle s'ébrèche et se brise «en ce labeur» qui a jonché la terre de morts et fait le champ Plus vermeil qu'un nuage le soleil se couche.

Tout autour de nous le souvenir traîne Ainsi qu'un chat maigre sur le plancher; Tout autour de nous le souvenir rôde Et l'antique marbre noir est jonché Des clairs pétales jaunes D'une rose. La nudité sournoise de ton cou charmant Et beau comme un frais bouquet Réveille un moment mon désir de vieux faune, Mais je me mens

Sur le bord d'une clairière, voici un monticule tout embroussaillé d'une végétation géante, et au milieu des arbres, aux têtes ambitieuses, pointent des masses sombres, énigmatiques, qui semblent leur disputer une place au soleil. Ce monticule n'est autre qu'un monument de l'art khmer, temple, palais ou tombeau; et sur ses robustes voûtes, comme sur un terrain solide, la forêt s'est étendue. Les cours, les portiques, les élégantes colonnades, les terrasses, les escaliers dressés comme des échelles, le labyrinthe des salles, les étages effondrés, tout est envahi par cette végétation inconsciente qui détruit elle-même son piédestal. Au-dessus du triple étage des voûtes, on se promène sur un sol jonché de débris énormes, de colonnes, de pierres de taille. Partout des dômes se dressent au-dessus des ruines, comme des gardiens immuables. Ce sont d'ordinaire quatre têtes géantes réunies sous un même bonnet; et rien n'a pu faire perdre

La bataille s'engage au lever de l'aurore. Chaque coup de lance dans la mêlée retentit comme un écho dans le vers. Nous ne reviendrons pas sur ces scènes trop prolongées d'Homère. «Tels que des moissonneurs, parcourant des sillons d'orge ou de froment dans les domaines d'un homme opulent, courbent les gerbes en monceaux, tels tombent les Troyens et les Grecs. Tant que dure le matin et que s'élève l'astre sacré du jour, la foule jonche le sol; mais,