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Mis à jour: 18 juin 2025
À la première scène, des femmes et un enfant éperdus s'élancent des profondeurs du temple sur la scène: c'est Josabeth, la nourrice de Joas sauvé, les femmes et les filles des lévites, et Zacharie, fils de Josabeth, élevé avec Joas dans le temple, mais ne connaissant encore ni le vrai nom ni le rang de son frère de lait. Zacharie annonce
On l'a dit souvent: quand Athalie ne serait que l'histoire d'une conspiration et d'une restauration, elle serait encore la plus émouvante des tragédies politiques. Mais c'est encore une tragédie chrétienne, et, considérée ainsi, dans un esprit de foi ou tout au moins de religieuse sympathie, elle grandit encore. Car ce qui s'agite dans ce drame, ce sont les destinées mêmes du christianisme. Songez un peu que Joas est l'aïeul du Christ, et que la restauration de Joas est, en quelque sorte, une condition matérielle du salut du monde. Athalie rejoint les plus grandes œuvres, et les plus religieuses, du théâtre grec. De même qu'
Vos larmes, Josabeth, n'ont rien de criminel; Mais Dieu veut qu'on espère en son soin paternel. Il ne recherche point, aveugle en sa colère, Sur le fils qui le craint l'impiété du père. Tout ce qui reste encor de fidèles Hébreux Lui viendront aujourd'hui renouveler leurs voeux. Autant que de David la race est respectée, Autant de Jézabel la fille est détestée. Joas les touchera par sa noble pudeur Où semble de son rang reluire la splendeur; Et Dieu, par sa voix même appuyant notre exemple, De plus près
Autre maladie de la France. Elle gardait un coin du coeur pour le petit Joas, je veux dire le Prétendant. Ce Joas, devenu un triste capucin, restait pour bien des âmes tendres l'intéressant enfant qui fit pleurer dans Athalie. Les belles Anglaises, qui vivaient
La plus belle scène du quatrième acte est celle où le grand-prêtre, avant de couronner Joas dans le temple, sonde l'esprit de l'enfant, et lui enseigne, dans un langage bien hardi devant Louis XIV, les devoirs des rois devant Dieu et devant leur peuple. Ici c'est l'esprit de vérité et de liberté qui soulève le poëte et qui lui fait braver le despotisme d'un prince égoïste et impérieux. Nous pensons que cette scène fut pour davantage dans la rancune cachée de Louis XIV et dans la mort de Racine que son obscur Mémoire sur quelques vices de l'administration, écrit par lui pour complaire
« C'est prodigieusement beau,» me dit-il en passant sa large main sur son front, «mais c'est prodigieusement difficile. Si je suis trop prophète dans ma diction, je tombe dans le prêtre fanatique, et je refoule dans les âmes l'intérêt qui s'attache au petit Joas, pupille du temple et du pontificat. Si je suis trop politique dans ma physionomie et dans mon geste, j'enlève
En l'an du monde 3105, disent les chroniques, pendant que Joas régnait
En 1722, lorsque convalescent il fut montré au balcon des Tuileries, en 1723 quand il parut au Sacre, oint de la Sainte-Ampoule et sous la couronne de Charlemagne, l'effet fut grand et vraiment populaire. Exalté au jubé au milieu des fanfares, il parut le petit Joas, comme échappé des morts, et l'on pleura abondamment.
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