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Mis à jour: 23 juin 2025


Adieu, charmante femme, Adieu, fruits de son flanc: A vous, j'offre mon âme, A la France, mon sang! Demain, avant l'aurore, Je quitterai ces lieux; Vous reverrai-je encore? Oui, plus tard, dans les cieux! Mais, vive inquiétude, Qui me remplacera? En cette solitude Qui vous visitera? Hélas! sur votre tombe Que j'arrose de pleurs, Nul ne viendra quand tombe Le jour, mettre des fleurs!

Sur les coteaux, dans les vallons, À travers buissons et ronces, Au-dessus des parcs et des enceintes, Au travers des feux et des eaux, J'erre au hasard, en tous lieux, Plus rapidement que la sphère de la lune. Je sers la reine des fées, J'arrose ses cercles magiques sur la verdure ; Les plus hautes primevères sont ses favorites: Vous voyez des taches sur leurs robes d'or. Ces taches sont les rubis, les bijoux des fées, C'est dans ces taches que vivent leurs sucs odorants. Il faut que j'aille recueillir ici quelques gouttes de rosée, Et que je suspende l

Aujourd'hui, j'ai planté un orme qu'on appelle Rotrou; demain je planterai probablement un chêne qu'on appellera Corneille. J'arrose, en attendant, je ne dirai pas ceux qui ont poussé tout seuls sous votre règne: Desmarets, Bois-Robert, Mayret, Voiture, Chapelain, Gombeault, Baro, Resseiguier, la Morelle, Grandchamp, que sais-je moi?

C'est un peu tard, dit Mlle Cloque, la saison est bien avancée pour que j'arrose mes fleurs! Ça ne fait rien, dit Loupaing, je vous la porterai moi-même... A quoi que ça sert de s'asticoter, voyons! on n'est-il pas des braves gens?... Je vous la porterai. Je l'ai dit. Mlle Cloque salua et sortit.

Adieu, tombeau de ma maîtresse, Toi que j'arrose de mes pleurs! Puissent ces marques de tristesse Sur toi faire éclore des fleurs! Alors Victor, d'un pas tranquille, Mais le désespoir dans le sein, Quittait la tombe de Cécile, Pour la revoir le lendemain. GR

Quelle lettre! je pensai devenir fou en la lisant; et pendant une heure je ne fis rien autre chose que la lire. Pauvre Rose! malade de mon départ, peut-être morte! Oh! cela n'est pas possible. Elle m'aime tant cependant; qu'y auroit-il d'extraordinaire qu'une douleur profonde la conduisît au tombeau? Prenez garde, Frédéric; c'est ici l'amour-propre qui grandit le pouvoir de l'amour. Non, mon cher lecteur; Rose est malade, Rose craint de mourir; elle le dit: et Rose peut être vive, emportée, inconséquente; mais Rose est incapable de trahir la vérité. Pourquoi suis-je parti? que ferai-je? Dans le trouble je suis, il m'est impossible de prendre une résolution. Je tombe anéanti sur un fauteuil, j'arrose des pleurs les plus amers le billet de ma Rose languissante; je suffoque, la respiration me manque entièrement. Je veux relire encore cette lettre terrible; les larmes dont elle est couverte, celles qui roulent dans mes yeux, ne me permettent plus de distinguer un seul mot. Je me lève, je marche avec autant de précipitation que si chaque pas devoit me rapprocher d'elle; épuisé de fatigues, je reviens tomber

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bornait

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