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Mis à jour: 4 mai 2025


Monseigneur notre prince, auquel je suis soumis, M'ordonne de chercher le comte Ory, son fils, Ce démon incarné, mon élève et mon maître, Qui, sans mon ordre, de la cour S'est avisé de disparaître. ISOLIER,

De crainte et d'espérance Je sens battre mon coeur. La nuit et le silence Redoublent son erreur. D'amour et d'espérance Je sens battre mon coeur; Et sa seule présence Est pour moi le bonheur. ISOLIER, bas,

(Isolier ouvre

ISOLIER, assis sur le canapé; LA COMTESSE, debout, s'appuyant près de lui; LE COMTE, sortant de sa chambre. A la faveur de cette nuit obscure, Avançons-nous, et sans la réveiller, Il faut céder au tourment que j'endure; Amour me berce, et ne puis sommeiller. Ah! sa seule présence Fait palpiter mon coeur; La nuit et le silence Redoublent ma frayeur.

Rien ne nous manquera, je pense; Car sagement j'ai su choisir Mes compagnons, pour le plaisir, Mon gouverneur pour la prudence. Qui peut vous inspirer pareille extravagance? C'est mon page Isolier... mon rival. L'imprudent! Qui, ne connaissant point l'objet de ma tendresse, M'a suggéré lui-même un tel déguisement Pour mieux enlever sa maîtresse. Et le ciel le punit. En me récompensant.

Les belles affligées Par lui sont protégées... Par lui, par ses discours, Les belles affligées Se consolent toujours. ISOLIER, bas, au comte. C'est bien... je suis content. Encore un mot, de grâce. De qui? LE COMTE,

ISOLIER, seul, regardant du côté du château. Je vais revoir la beauté qui m'est chère.... Mais comment désarmer cette vertu si fière? Comment, en ma faveur, la toucher aujourd'hui? Si cet ermite, ce bon père, Voulait m'aider ... Oh! non ... ce serait trop hardi.... Allons, ne suis-je pas page du comte Ory! ISOLIER, LE COMTE ORY, en ermite. Salut, ô vénérable ermite!

Le ciel lui-même Vient par sa voix me ranimer! Je puis t'aimer et te le dire! Ah! bon ermite, que mon coeur Vous doit de reconnaissance! Par vos talents, votre science Vous m'avez rendu le bonheur. ISOLIER ET LE CHOEUR,

Vous que l'on dit sensible, Daignez, s'il est possible, Guérir le mal terrible Dont je me sens mourir! Ah! par votre science Dissipez sa douleur. Faut-il mourir de ma souffrance? Ah! que votre puissance Lui rende le bonheur. ISOLIER,

Eh bien! reposons-nous sous ces ombrages frais. Pourquoi m'avoir forcé de quitter notre escorte Et m'amener ici? ISOLIER,

Mot du Jour

cuthbert

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