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Mis à jour: 29 mai 2025
Elle fut certainement décisive, l'influence qu'exerça ce musée sur l'orientation de ma vie. Il en va de même pour la plupart des hommes, simples jouets de leurs impressions initiales; des riens, longuement regardés au premier âge, suffisent pour infléchir, dans un sens ou dans un autre, toute la suite de leur destinée. Et ce soir est-ce parce que je ne l'ai pas revu depuis de longs mois, ce minuscule musée pour un peu ses sortilèges agiraient encore; les pauvres choses de ses étagères me donneraient presque l'inquiétude et le frisson de pays inconnus, vers lesquels m'évader et courir... Quel mouvement puéril! Mais c'est fini, tout cela; de l'inconnu, il n'en existe plus, et j'ai vidé la coupe des aventures!... Derrière cette vitre, tel oiseau éclatant qui me faisait rêver des «colonies», mais j'ai erré au plus impénétrable des forêts qu'il habita. Telle humble calebasse aux dessins barbares, que je considérais comme une précieuse curiosité; mais j'ai vécu parmi les noirs Yoloffs qui excellent
Peut-être Mme de Guermantes aurait-elle le lendemain un sourire quand elle parlerait de la coiffure un peu trop compliquée de la princesse, mais certainement elle déclarerait que celle-ci n'en était pas moins ravissante et merveilleusement arrangée; et la princesse, qui, par goût, trouvait quelque chose d'un peu froid, d'un peu sec, d'un peu couturier, dans la façon dont s'habillait sa cousine, découvrirait dans cette stricte sobriété un raffinement exquis. D'ailleurs entre elles l'harmonie, l'universelle gravitation préétablie de leur éducation, neutralisaient les contrastes non seulement d'ajustement mais d'attitude. A ces lignes invisibles et aimantées que l'élégance des manières tendait entre elles, le naturel expansif de la princesse venait expirer, tandis que vers elles, la rectitude de la duchesse se laissait attirer, infléchir, se faisait douceur et charme. Comme dans la pièce que l'on était en train de représenter, pour comprendre ce que la Berma dégageait de poésie personnelle, on n'avait qu'
Après avoir établi les lois générales de la mise en scène, nous avons, dans les chapitres précédents, examiné les causes diverses qui peuvent les infléchir. Nous avons vu que toutes ces déviations, quelle qu'en fût l'importance, dérivaient de principes esthétiques, et qu'elles étaient en réalité comme les résultantes de plusieurs forces composées. Pour les légitimer, on ne peut jamais invoquer le caprice et le goût de l'art pour l'art. La mise en scène n'a pas sa fin en elle-même; la cause finale du drame est la cause formelle de la mise en scène. En partant du texte d'une oeuvre dramatique, on arrive aisément
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