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Mis à jour: 13 juillet 2025


Non, les missionnaires n'ont pas conquis au Christ l'âme maorie. Ils l'ont seulement, cette âme, amollie et troublée, et chez les femmes leur influence, plus active que sur les hommes, a eu le singulier effet d'exalter, aux dépens du rude et bon roi de la Terre, leur culte pour la divinité féminine, Hina, la Lune, la déesse du mensonge et de la pitié. C'est

Voici leur origine. Dormait Taaroa avec Hina, et d'eux naquit Tii. Sont nés ensuite: Tii-de-l'intérieur, qui veille sur les animaux et sur les plantes; Tii-du-dehors, qui garde les êtres et les choses de la mer; Tii-des-sables, et Tii-des-rivages, et Tii-des-terres-mouvantes; Tii-des-rochers et Tii-des-terres-solides.

C'était le soir, la lune se levait, et, en la regardant qui enveloppait mollement de ses lueurs légères le front rude du mont, je me rappelai la fameuse légende: Paraü Hina Téfatou (Hina disait

En second lieu, selon les conclusions du dialogue de Téfatou avec Hina, l'homme et la terre périssent, tandis que la lune et l'espèce qui l'habite se perpétuent. Si nous nous rappelons qu'Hina représente la matière, en qui, selon le proverbe scientifique, "tout se transforme et rien ne périt,"-nous penserons que le vieux sage maorie, l'auteur de cette légende, en savait l

C'est, avant tout, la netteté avec laquelle se désignent et se distinguent les deux seuls et universels principes de la vie, pour ensuite se résoudre en une suprême unité. L'un, âme et intelligence, Taaroa, est le mâle; l'autre, en quelque sorte la matière et le corps du même Dieu, est la femelle; c'est Hina. A elle va tout l'amour des hommes,

Elle est diverse, mais belle également dans sa fureur et dans sa tendresse. Il faut célébrer d'abord Hina la Chasseresse: Hina du sang et de la mort. Dans la nuit effrayante des fourrés, rampent les lianes rousses, Elle habite.

De telles nuits pourrait renaître le Passé, avec sa sauvagerie féconde, avec ses Dieux réels qui sont nés de telles nuits, avec les justes privilèges de la prostitution sainte et du délire héroïque. Et j'en crois cette folie religieuse et cette fureur amoureuse: Hina de l'amour et Hina de la mort sont bien la seule et la même Déesse, monstre au mufle de fauve avec des seins de femme.

Alors la race autochtone régnait sur les Iles et les Eaux réjouies d'adorer les Atuas* universels, et Taaroa, leur père, et Téfatou, le roi de la terre, et Hina, déesse de la lune. Alors les prêtres sanglants prélevaient sur la vie généreuse la dîme essentielle du Sacrifice. Alors les femmes étaient honorées, plus d'une ayant été choisie pour le baiser divin, et maintes traditions attestaient que les mères de la race lui avaient mérité, au prix d'elles-mêmes et de rituels massacres dans le temple ouvert au sommet de l'Ile, l'origine céleste: au prix de massacres rituels qui ne devaient,

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