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Je ne le revis plus... Quelques années après, obligé moi-même d'aller demander aux tièdes haleines de la mer de Sardaigne un peu de réconfort, après les âpres fatigues d'une laborieuse saison musicale

Ce sont les fécondes haleines des archipels voisins et du golfe d'Oman, qui semblent accourir sur les mers pour enrichir l'homme ou réjouir le désert. Ce sont de petits golfes, des baies recueillies, des ports vierges, qui ont déj

Non. La sainte pitié, qui fait la beauté des âmes, périrait en même temps que périrait la souffrance. Cela ne sera pas. Le mal moral et le mal physique, sans cesse combattus, partageront sans cesse avec le bonheur et la joie l'empire de la terre, comme les nuits y succéderont aux jours. Le mal est nécessaire. Il a comme le bien sa source profonde dans la nature et l'un ne saurait être tari sans l'autre. Nous ne sommes heureux que parce que nous sommes malheureux. La souffrance est soeur de la joie et leurs haleines jumelles, en passant sur nos cordes, les font résonner harmonieusement. Le souffle seul du bonheur rendrait un son monotone et fastidieux, et pareil au silence. Mais aux maux inévitables,

Non. La sainte pitié, qui fait la beauté des âmes, périrait en même temps que périrait la souffrance. Cela ne sera pas. Le mal moral et le mal physique, sans cesse combattus, partageront sans cesse avec le bonheur et la joie l'empire de la terre, comme les nuits y succéderont aux jours. Le mal est nécessaire. Il a comme le bien sa source profonde dans la nature, et l'un ne saurait être tari sans l'autre. Nous ne sommes heureux que parce que nous sommes malheureux. La souffrance est soeur de la joie, et leurs haleines jumelles, en passant sur nos cordes, les font résonner harmonieusement. Le souffle seul du bonheur rendrait un son monotone et fastidieux, et pareil au silence. Mais aux maux inévitables,

Rien ne reste; ils ont tout oublié dans la fuite Des choses que Dieu pousse et qui courent si vite Que l'homme est ébloui! O promesses! espoirs! cherchez-les dans l'espace. La bouche qui promet est un oiseau qui passe. Fou qui s'y confierait! Les promesses s'en vont va le vent des plaines, vont les flots, vont les obscures haleines Du soir dans la forêt!

Vois-tu, murmurait Albine, quand on est marié, on a chaud... Tu ne me sens pas? Si, tu es comme un édredon... Mais il ne faut pas parler, puisque nous dormons. C'est meilleur de ne pas parler. Ils restèrent longtemps silencieux, toujours très graves. Ils avaient roulé leurs têtes, les éloignant insensiblement, comme si la chaleur de leurs haleines les eût gênés.

J'ai pris ta bouche, Ton coeur, tout ce qu'on a, tout ce que vous avez, Et moi je suis malade. Oh! je veux qu'on me couche Parmi les Morts des eaux nocturnes abreuvés! J'étais bien jeune, et Christ a souillé mes haleines, Il me bonda jusqu'

Ici nouveau silence de nos haleines

Seulement, au printemps, quand Flore dans les plaines Faisait taire des vents les bruyantes haleines, Quatre boeufs attelés d'un pas tranquille et lent Promenaient dans Paris le monarque indolent.

Les souffles tièdes entraient par les fenêtres ouvertes; des parfums de fleurs sauvages, envolés des ravins et des collines, erraient mêlés aux haleines du soir; l'espace était calme et miséricordieux, tout rayonnait, tout s'apaisait, tout aimait tout; le soleil donnait