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Mis à jour: 10 mai 2025
Sa force pénétra la forme et la féconda, tandis que l'amante rougissait en balbutiant des mots puérils. Les couleuvres vermeilles des lèvres s'enlacèrent. Leurs haleines s'épousaient. Elle l'enferma dans l'écrin de ses membres doux et gonfla sa gorge sous les griffes du mâle crispé. Ils furent un corps, une âme puissante, une tiédeur passive et bienheureuse.
Une ironie perçait dans leurs allures sournoises. Tout en l'observant du coin de leurs prunelles, ils semblaient méditer un plan de vengeance; et, assourdi par le bourdonnement des insectes, battu par des queues d'oiseau, suffoqué par des haleines, il marchait les bras tendus et les paupières closes comme un aveugle, sans même avoir la force de crier «grâce!»
Dans ce trajet émouvant, plus d'une fois leurs chevelures s'effleurèrent, plus d'une fois leurs haleines se confondirent, plus d'une fois Teverino sentit battre contre sa poitrine haletante de fatigue un coeur ému de honte et de tendresse. La lune pénétrant par les larges arcades brisées de la tour, projetait de vives clartés sur l'escalier, interrompues de distance en distance par l'épaisseur des murs. Dans ces intervalles de lumière et d'obscurité, tantôt on se trouvait bien près et tantôt bien loin de Léonce, qui, feignant de ne rien voir, ne perdait pourtant rien de l'émotion croissante de ses deux compagnons. Enfin l'on se trouva au faîte de l'édifice. Un mur circulaire de huit pieds de large, sans aucune balustrade, en formait le couronnement, et Léonce en fit tranquillement le tour, mesurant de l'oeil cette muraille lisse qui allait perdre sa base cyclopéenne dans les fossés
C'était l'étouffement embrasé de cinq heures, lorsque la cohue, épuisée de tourner le long des salles, saisie du vertige des troupeaux lâchés dans un parc, s'effare et s'écrase, sans trouver la sortie. Depuis le petit froid du matin, la chaleur des corps, l'odeur des haleines avaient alourdi l'air d'une vapeur rousse; et la poussière des parquets, volante, montait en un fin brouillard, dans cette exhalaison de litière humaine. Des gens s'emmenaient encore devant des tableaux, dont les sujets seuls frappaient et retenaient le public. On s'en allait, on revenait, on piétinait sans fin. Les femmes surtout s'entêtaient
Nymphes, divinités dont le pouvoir conduit Les racines des bois et le cours des fontaines, Qui nourrissent les airs de fécondes haleines, Et des sources que Pan entretient toujours pleines, Aux champs menez la vie
Le soleil rayonnait dans les champs; les oiseaux gazouillaient de toutes parts; les fleurs avaient des arômes, et les arbres, de doux ombrages. Les deux jeunes gens regardaient les prairies, aspiraient les tièdes haleines et paraissaient n'avoir qu'une pensée: aller se mêler aux plantes qui fleurissent, aux oiseaux qui gazouillent. Ils se comprirent, et, souriant, se dirigèrent vers le jardin. Les prunes commençaient
La clameur s'étouffa dans l'anxiété qui serrait les poitrines. Maintenant, les paris s'arrêtaient, le coup se jouait sur l'immense piste. Un silence régna d'abord, comme si les haleines étaient suspendues. Des faces se haussaient, blanches, avec des tressaillements. Au départ, Hasard et Cosinus avaient fait le jeu, prenant la tête; Valerio II suivait de près, les autres venaient en un peloton confus. Quand ils passèrent devant les tribunes, dans un ébranlement du sol, avec le brusque vent d'orage de leur course, le peloton s'allongeait déj
Tandis que les rives de la pièce d'eau sont couvertes d'un tel nombre de spectateurs qu'ils se réchauffent par le contact et présentent de loin l'aspect d'un tapis bariolé, au-dessus duquel flotte une vapeur, celle des haleines que le froid saisit, la pièce d'eau elle-même, devenue un épais miroir de glace, présente l'aspect le plus varié et surtout le plus mouvant.
Mais sous un effort désespéré sa gaine éclate. Elle la saisit par le bas, comme le pan d'une robe, y jette ses animaux, ses floraisons, puis rentre dans l'obscurité. Et au loin, des voix murmurent, grondent, rugissent, brament et beuglent. L'épaisseur de la nuit est augmentée par des haleines. Les gouttes d'une pluie chaude tombent.
Car ton coeur veut goûter cette douceur cruelle De mêler, en tes jeux, une pourpre immortelle Au sang horrible et noir des monstres égorgés. La Chasse Le quadrige, au galop de ses étalons blancs, Monte au faîte du ciel, et les chaudes haleines Ont fait onduler l'or bariolé des plaines. La Terre sent la flamme immense ardre ses flancs.
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