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Mis à jour: 28 juillet 2025
Il est difficile de le prétendre ou de le nier, mais il est aisé de voir, une fois de plus, que l'auteur de la Guzla n'était ni le «seul» ni le «premier» Français qui «pût trouver quelque intérêt dans ces poèmes sans art, production d'un peuple sauvage», comme le relate si candidement la spirituelle préface de la Guzla.
Avant d'étudier ce que Mérimée, auteur de la Guzla, a pris
Ainsi les voyages de Fortis en Dalmatie ont eu leurs conséquences littéraires: ils ont fait découvrir la poésie populaire serbo-croate; elle aussi trouve sa part dans l'influence qu'exerça la ballade populaire sur la littérature romantique. La Guzla qui doit beaucoup, directement et indirectement, au Voyage en Dalmatie n'est pas cependant la première œuvre inspirée par ce livre.
Il y a dans la Guzla trois autres ballades dont le merveilleux est aussi l'un des éléments importants, mais qui ne sauraient former de catégories spéciales; il nous faudra donc les étudier isolément.
Mais parce qu'il a pu le mieux, doit-on condamner ce qu'il a fait de bien? Malgré le jugement qu'il en a lui-même porté, nous dirons bien plutôt de la Guzla ce que Sainte-Beuve a cru devoir dire du Théâtre de Clara Gazul: «Lorsque Mérimée publia sa Clara Gazul, il ne connaissait l'Espagne que par les livres, et il ne la visita que plusieurs années après.
Cette fameuse «couleur locale» de la Guzla n'est pas de très bonne qualité et Goethe le remarquait de suite, car il connaissait, lui, les véritables poésies serbes. Ce que nous trouvons dans le recueil de Mérimée, c'est la peinture de la société
«Qu'est-ce que la guzla? Qu'est-ce que Hyacinthe Maglanovich? A-t-on jamais ouï parler du bey de Veliko, du bey de Moïna, de Constantin Yacoubovich et des deux grands guerriers Lepa et Tchernyegor? Wurtz! ah! quel nom, grand Dieu! quel Hector que ce Wurtz!
Les ballades qui composent La Guzla ne sont pas, bien entendu, l'œuvre du prétendu Hyacinthe Maglanovitch si complaisamment décrit par Mérimée dans l'édition de 1827. Non seulement ce personnage n'a jamais existé, mais il ne représente pas exactement le type de ces chanteurs populaires. Car ceux-ci ne sont pas de véritables auteurs: ils se contentent de répéter, en les modernisant, des chansons transmises de siècle en siècle,
La Guzla n'échappa pas aux librettistes: elle servit de «source» aux Monténégrins, drame lyrique en trois actes, paroles d'Alboize et Gérard de Nerval, musique de M. Limnander, représenté pour la première fois
Dans la lettre suivante (22 mars) il envoie deux nouvelles pièces et le double croquis de la guzla, «croquis, dit M. Tourneux en le reproduisant , que sa sécheresse et sa précision permettent de restituer sans hésiter
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