United States or Switzerland ? Vote for the TOP Country of the Week !


CHAPITRE VII. Le gouvernement pris par les Spinola et disputé entre eux et les Doria. Seigneurie de l'empereur Henri VII. Nouveau gouvernement des nobles guelfes. Les émigrés gibelins assiègent la ville.

On distinguait encore des guelfes et des gibelins, mais cette division avait perdu de son importance. Les ambitions étaient devenues trop personnelles pour rester rangées sous les drapeaux immobiles de deux anciennes factions; elles s'étaient partout non-seulement subdivisées, mais mêlées. Les Visconti, ces anciens chefs des gibelins, et les autres tyrans des villes d'Italie avaient eu besoin trop souvent de recourir

(Il faut savoir qu'après une bataille gagnée sur les guelfes, Farinata exerça dans Florence des représailles cruelles.) Ainsi parle le gibelin

Les Guelfes étaient depuis long-temps restés maîtres de Florence, et les Gibelins en avaient été chassés; mais parmi les Guelfes mêmes il s'éleva de nouveaux troubles entre les deux familles des Cerchi et des Donati. Il y en eut vers ce même temps de pareils

Que cela est singulier d'expression! Et plus singulier encore si l'on songe dans quelles circonstances cette flamme de charité s'allumait au cœur de Dante; combien était insolite et prodigieux le besoin de pardonner dans cette Florence des guelfes et des gibelins, des noirs et des blancs, barricadée, tendue de chaînes, semée d'embûches, la vengeance criait

Un tout autre esprit semble avoir dominé chez les Guelfes. Ceux-ci, vrais Italiens, amis de l'

Le lévrier généreux qui doit repousser le monstre est Can de l'Escale, prince de Vérone, dont il est parlé dans le discours préliminaire. Ce jeune prince fut nommé par l'empereur généralissime des Gibelins et remporta plusieurs victoires sur les Guelfes. On ne doutait pas, s'il eût vécu, qu'il ne se fût rendu maître de toute l'Italie; mais il mourut

Dans Gênes la faction gibeline dominait; le marquis concourait avec elle de tout son pouvoir. Un parlement de près de trois cents citoyens tous de cette couleur lui déféra pour cinq années les pouvoirs qui d'abord ne lui avaient été donnés que pour un an. Après ces mesures, la persécution contre les guelfes redoubla; elle fut d'autant plus odieuse qu'elle viola les droits les plus respectés de la propriété. On ne se contenta pas de décider que les actions de banque des émigrés seraient mises en vente pour en employer le prix

Un grand événement venait de réveiller les factions italiennes, en donnant au parti guelfe un nouveau but. Le pape Urbain avait appelé Charles d'Anjou, frère de saint Louis et mari de l'héritière du comte de Provence; il avait entrepris de la faire régner sur Naples et sur la Sicile, au détriment des restes de la maison de Souabe. Les nouveaux guelfes étaient, non plus ceux qui défendaient la liberté contre le despotisme des empereurs germaniques, mais les partisans de la maison d'Anjou, soulevés contre des princes nés italiens et devenus étrangers

Urbain IV étant mort l'année qui suivit la publication de sa bulle, les luttes intestines des Guelfes et des Gibelins absorbèrent en grande partie ses successeurs. Quarante ans se passèrent ainsi. Nous voyons cependant, dès 1246, Robert de Torote, évêque de Liège, ordonner