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Goubaux trouva le malade dans une atonie morale complète; tout venait de lui manquer

Samedi 7 octobre. Paris. Je reçois, ce soir, la nouvelle de la mort de ma chère cousine. Cette nouvelle me renfonce, toute la soirée, dans le passé de la famille, dans le souvenir de notre jeunesse, écoulée ensemble. Je me rappelle quand la nourrice, ma vieille nourrice, venait nous chercher le dimanche, elle chez Cousinot, moi chez M. Goubaux, je me rappelle quelles promenades mes retenues lui faisaient faire sur la butte Montmartre, et j'ai souvenir comme toujours la nourrice, pour m'éviter une gronderie de mon père, mettait le retard sur le compte de la pauvre fille. Je la retrouve, quand nous allions en soirée chez les rigides demoiselles de Villedeuil, sévèrement passée en revue par mon père, dans sa toilette, qui fut toujours un peu

Souvent, Goubaux, en causant avec Eugène Sue, lui avait dit: Mon cher Eugène, vous croyez connaître le monde et vous n'en avez vu que la surface; vous croyez connaître les hommes et les femmes, et vous n'avez vu et fréquenté qu'une classe de la société. Il y a une chose au milieu de laquelle vous vivez que vous ne voyez pas, qui vous coudoie éternellement, qui vous porte, vous soulève, vous caresse ou vous brise, comme l'océan porte, soulève, caresse ou brise un vaisseau: c'est le peuple! Ce peuple, jamais on ne l'entrevoit même dans vos livres; vous le dédaignez, vous le méprisez, vous le mettez

Et il avait raison; car Goubaux était non seulement l'homme du conseil moral, mais encore l'homme du conseil littéraire. Vers 1839 ou 1840, le coeur d'Eugène Sue se reprit d'un grand amour. Cette passion, qui avait commencé comme un caprice

Ces trois chapitres faits, il envoya chercher Goubaux et les lui lut. Goubaux trouva les deux premiers chapitres excellents, mais le troisième mal soudé, inutile d'ailleurs. Il fut sacrifié séance tenante. Eugène Sue n'avait aucun amour-propre, et jetait ses manuscrits au feu avec une extrême facilité.

L'enfant royal fut tenu sur les fonts baptismaux par le duc d'Urbin, Laurent de Médicis, chargé par Léon X de le représenter comme parrain. Mémoires du maréchal de Floranges, dit le jeune adventureux, publiés pour la Soc. Hist. de France par Robert Goubaux et P.-André Lemoine, t.

C'était un horizon immense pour Eugène Sue, que quatre chapitres, lui qui, d'habitude, trouvait au hasard de la plume et faisait au jour le jour. Goubaux parti, Eugène Sue écrivit

Allons, dit Goubaux, vous êtes plus malade qu'on ne me l'avait dit. Je croyais vous trouver ne doutant que des autres, et je vous trouve doutant de vous-même. Je vais lire ce soir ces deux premiers feuilletons d'Arthur, et je reviendrai demain en causer avec vous.

Et il lui tendit la main. Eugène Sue prit la main que lui tendit Goubaux, mais avec un sourire découragé et en secouant la tête. Goubaux revint le lendemain; il avait lu les deux chapitres. Ces deux chapitres, dont le premier est consacré

Goubaux connaissait peu Eugène Sue, ne l'ayant vu que deux ou trois fois et sans intimité; il n'en accepta pas moins cette mission que lui confiait Legouvé et qui avait pour but de relever, par la force, par la raison et par la droiture, cette âme brisée qui n'avait la force que de gémir.