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Avec de la patience, on atteint quelquefois l'exactitude, et avec de la conscience, la véracité; ce sont les qualités fondamentales de l'histoire; on les retrouve dans les romans des Goncourt.

Je crois avoir indiqué et expliqué les principales affectations de MM. de Goncourt. Ils ont «des sens délicats et poètes ». Ils s'évertuent

Tout l'esprit de MM. de Goncourt, étant moins une fleur de bon sens qu'une fleur d'imagination, et ayant ses origines dans leur extrême impressionnabilité, ne les empêche pas de nous émouvoir, et même assez souvent. Leurs fins de livre sont navrantes. Plusieurs de leurs tableaux sont d'une tristesse qui prend aux nerfs, qui fait mal, et d'autant plus qu'elle sort des choses et non plus, comme dans l'ancien roman dit idéaliste, d'une situation morale, généralement d'une lutte intérieure entre des sentiments contraires, exposée sous forme d'effusion solitaire ou de dialogues. Dans la nouvelle école, le pathétique se dégage plutôt de descriptions en grande partie matérielles. Ce n'est plus la «douce terreur» et la «pitié charmante» dont parlait Boileau: c'est quelque chose de plus désolé et de plus poignant; c'est ce que je voudrais appeler une émotion pessimiste, une compassion qui, par del

Nous sommes ici très loin de la manière de Gustave Flaubert, très loin de Mme Bovary, qui est, elle aussi, une nerveuse, mais dont le développement pervers est si logique, dont les actes et les sentiments sont constamment déterminés par ce qui les précède ou par les circonstances extérieures. MM. de Goncourt ont laissé chez leurs malades une bien plus grande part d'inconnu et d'inexpliqué.

C'est cette intervention de la fantaisie dans le choix des incidents, cet amour du joli dans les choses et dans les gestes, du mystère pour certaines scènes et certains personnages, qui finalement caractérise le mieux l'art de M. de Goncourt. De l

J'y mettrai un peu des Goncourt, un tout petit peu, pour donner du goût. Je les connais aussi ceux-l

Lundi 2 avril. C'est curieux, la férocité toute particulière des haines, que nous avons le privilège d'exciter, nous les Goncourt.

Dimanche 27 mai Daudet m'avait dit, en me quittant jeudi, qu'il m'écrirait le lendemain. Je n'avais rien reçu, et je croyais l'affaire avec Delpit arrangée, quand hier soir, je trouve cette lettre: «Mon Goncourt, je vous écris de la gare de l'Ouest, les épées prêtes, le médecin attendu. On part pour le Vésinet

Mettez le bœuf gras dans une charrette, nous nous amusons; mettez-le sur un autel, nous haussons les épaules! Les messieurs de Goncourt se sont trompés de porte, ils ont pris la rue Richelieu pour la rue Montpensier; c'est

Quelques restrictions limitent, en effet, cette universalité. Les personnages de M. Zola, s'ils comptent un nombre considérable d'êtres bas, infimes, incomplets, malades ou rudimentaires, ne comprennent aucune des âmes supérieures et choisies, complexes, délicates et rares, que montrent les hauts romanciers. Ni les grands hommes et les nobles femmes de Balzac n'apparaissent dans les Rougon-Macquart, ni les fervents ambitieux de Stendhal, ni les fins artistes de Goncourt. M. Zola a constamment proposé