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Mis à jour: 13 mai 2025


Avant-hier il était beaucoup trop tard pour voir ça; trois heures après midi au moins. M. Gabarrot était venu longtemps après déjeuner; il est un peu souffrant; un rhume qu'il a pincé le 1er janvier, dit-il, parce qu'il a mis un pardessus, et dont il n'a pu se guérir encore quoique nous soyons aux derniers jours d'avril. Il toussait; et bien qu'il se fut redressé pour passer devant le factionnaire qui lui portait les armes un voltigeur du régiment de mon père on eût dit que sa haute taille se courbait de plus en plus sous la pression d'une invisible main. Il s'est mis

L'Empereur a tort d'être clément, reprit M. Gabarrot d'une voix vibrante. Il a tort. Si je me permets de juger Sa Majesté, ce n'est pas

Je me souvenais de cette soirée, avant-hier, pendant que je m'étonnais de la lenteur avec laquelle M. Gabarrot montait la rue du Bac, il demeure, et demeurent aussi mes parents, pour me conduire aux Tuileries. Il ne m'a pas grondé, comme d'habitude, quand je me suis arrêté, d'abord au coin du Pont-Royal pour admirer la Frégate, puis sur l'autre quai afin de regarder s'il ne venait pas des soldats du côté de la place de la Concorde. Mais c'est le matin que passent les soldats, vers dix heures, pour aller relever la garde du Château; qu'ils arrivent, avec, en tête, les sapeurs si terribles, le scintillement de l'énorme hache

Nous aimions beaucoup le colonel Gabarrot; il avait été l'ami intime de mon grand-père, le colonel Maubart; après avoir fait les dernières guerres de la République et celles de l'Empire, jusqu'

Ah! c'était une fameuse histoire, pour sûr! Et j'ai obligé M. Gabarrot

Un mot apparaît, en réponse; un mot dont l'austérité se dresse, auréolée par les âges, devant mon esprit d'enfant: le Devoir. C'est ça, «Faire son devoir, m'a dit le colonel Gabarrot, c'est bien servir la FranceLe Devoir. Voil

Ça ne vaut pas les récits du colonel Gabarrot, tout de même. Depuis la mort du colonel, je n'ai plus d'amis; j'ai bien des amis de mon âge, des enfants avec lesquels il m'est agréable de jouer; mais on ne peut pas jouer tout le temps, et l'on sent souvent le besoin d'amis sérieux, d'un âge variant entre cinquante et quatre-vingt-dix ans, qui ont vu la vie, qui connaissent l'existence, et qui peuvent vous parler de choses intéressantes, de choses qu'ils ont vues ou qu'ils ont faites. C'est un ami comme ça qu'il me faudrait; j'ai essayé de le trouver dans un vieil officier en retraite qui demeure presque en face de chez nous, et qui vient

Le colonel Gabarrot racontait de belles histoires.

Le soleil baissait; il faisait presque froid sous les jeunes frondaisons des vieux arbres. Nous avons été nous asseoir, un instant, près du mur de l'autre terrasse, dans ce coin abrité qu'on appelle la petite Provence. J'ai demandé au colonel de me raconter une histoire, et il m'en a raconté une, superbe; la plus belle, je crois, qu'il m'ait jamais dite. C'était une histoire de Russes. L'Empereur Napoléon Ier avait battu les Russes et poussait leur armée vers une rivière. (Je ne sais plus qu'elle rivière c'était, mais ça ne fait rien.) Il avait donné l'ordre au régiment de dragons du colonel Gabarrot de passer la rivière

De sombres récits, que m'a faits autrefois le colonel Gabarrot, me reviennent

Mot du Jour

etorent

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