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Mis à jour: 15 juin 2025
Je suis envoyée par une personne qui connaît vos peines et qui veut les soulager. La bouche de Rose Finoël prit une expression amère. Mes peines!... Et qui donc au monde peut avoir souci de mes peines? Gertrude lui répondit évasivement que son bienfaiteur désirait ne pas être connu; alors la malade ferma les yeux d'un air de fatigue et d'indifférence.
Qu'avez-vous? lui demanda-t-elle. Pour toute réponse, Rose Finoël prit l'une des mains de son interlocutrice et la couvrit de larmes et de baisers. Merci, dit-elle enfin, cela me fait du bien de pleurer. Il y avait si longtemps que personne ne s'inquiétait plus de moi! Vous n'avez point d'amis? Je suis seule au monde. Mais,... le père de cet enfant? hasarda timidement Gertrude.
Tout en disant cela, Gertrude songeait aux circonstances imprévues qui allaient rendre sa mission plus délicate et plus difficile. La maladie de Rose Finoël, l'existence d'un enfant, compliquaient la situation et alourdissaient la responsabilité de l'orpheline. Elle se sentait solidaire de son oncle et songeait qu'il ne lui serait guère possible de reprendre ses occupations ordinaires, au moins avant que l'enfant fût confié
Enfin Xavier et Gertrude restèrent seuls. Ils s'enfuirent au jardin. L'enclos, couronné de grands arbres et bordé de charmilles, était plein de soleil, de bourdonnements d'insectes et de gazouillements de fauvettes. Les poiriers et les cerisiers secouaient en l'air leur blanche floraison, et des papillons couleur de soufre volaient au long des plates-bandes parfumées de giroflées et de lilas. Dans la grande allée, la nourrice promenait l'enfant de Rose Finoël en fredonnant une chanson berceuse, et sa voix claire s'harmonisait avec les épanouissements et les joies du mois de mai. L'enfant tendit les bras vers Gertrude. Xavier le prit dans ses mains, le baisa et, le passant
Il ne faut pas lui en vouloir, s'écria-t-elle vivement, j'ai été bien heureuse avec lui dans les premiers temps!... Mais il vous a abandonnée, et c'est une lâcheté! Rose Finoël haussa les épaules. Dans ma famille, c'est notre lot d'être abandonnées... Ma mère l'a été par son amant, moi, par mon mari... Je remercie le bon Dieu de m'avoir donné un garçon,... les filles sont trop malheureuses!...
C'est douteux, Mademoiselle... Du reste, même si Rose Finoël eût été reconnue, son fils n'aurait droit qu'
Cependant Me Péchenart continuait sa lecture. Après avoir expliqué que l'enfant de Rose Finoël avait été confié aux soins de la jeune fille et mis en nourrice, le testament se terminait ainsi: *
Tandis que le cheval trottait, elle relut l'adresse que son oncle lui avait remise. Les indications laconiques, griffonnées sur le papier, étaient ainsi conçues: «Femme Finoël, côte de Polval, la dernière maison
Merci, reprit Rose Finoël en cherchant la main de la jeune fille et en essayant de la serrer dans sa main glacée, vous êtes bonne, vous!... Je souhaite que vous ayez une vie heureuse. Moi, je n'ai eu que six mois de bon... le reste n'a été que fatigue et misère... un cauchemar après six mois de beaux rêves!... A cause de ce bon temps-l
Trois jours après, au moment où Gertrude quittait son auberge pour se rendre chez Rose Finoël, le facteur lui apporta une lettre de l'oncle Renaudin. Le vieillard la priait de prendre soin de la mère et de mettre l'enfant en nourrice; il lui indiquait en même temps l'adresse d'une femme de Beauzée, qui se chargerait volontiers du marmot et qui était déj
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