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Vers neuf heures, je fais une seconde ronde. Toute la mer est dépolie, et l'air aussi, le blanc jaune de la brume, d'où filtrent un peu plus de rayons non brisés. Quand apercevrai-je la première moucheture de soleil? A force de guetter, j'ai vu mon gibier d'or. Ç'a été d'abord

Par un caprice poétique, Notre climat brumeux para D'une grâce au charme exotique Cette autre Petra Camara. De chaudes teintes orangées Dorent sa joue au fard vermeil; Ses paupières de jais frangées Filtrent des rayons de soleil. Entre ses lèvres d'écarlate Scintille un éclair argenté, Et sa beauté splendide éclate Comme une grenade en été.

Bouillonnent pêle-mêle avec un bruit d'orage. Ombres folles, courez au but de vos désirs; Jamais vous ne pourrez assouvir votre rage, Et votre châtiment naîtra de vos plaisirs. Jamais un rayon frais n'éclaira vos cavernes; Par les fentes des murs des miasmes fiévreux Filtrent en s'enflammant ainsi que des lanternes Et pénètrent vos corps de leurs parfums affreux.

Lundi, 23 avril. Au fond de l'espèce de petite grotte informe, basse et noircie de fumée, nous gisons comme des morts, les rayons du soleil filtrent depuis longtemps par des trous et des lézardes, sans qu'un seul de nous ait encore bougé. Confusément nous avons entendu des bruits déj

«Dans les nouvelles méthodes plus avancées, le sucre, en sortant de la chaudière mobile, coule dans des sacs qui le filtrent; on l'élève ensuite

De chaudes buées filtrent en maint endroit. La croûte de terre se fend en violentes craquelures comme un gâteau trop poussé, et sans doute ce plateau s

Une détente de tous les nerfs endoloris se résout en larmes qui filtrent des yeux morts, étrangement apaisantes et suaves. Une vague de bonté surhumaine gonfle son être d'une ivresse inconnue. La certitude qu'elle avait de guérir, cesse d'être exaspérée, devient calme et sereine. Elle attend, sans crainte, sans désespoir, la résurrection de ses yeux. La félicité profonde l'envahit toujours davantage. Tout-

Un beau matin d'août, je t'écris de Brightbury, de notre salon de campagne donnant sur la cour aux tilleuls; les oiseaux chantent, et les rayons du soleil filtrent joyeusement partout. C'est samedi, et les pierres, et le plancher, fraîchement lavés, racontent tout un petit poème rustique et intime, auquel, je le sais, tu n'es point indifférent. Les grandes chaleurs suffocantes sont passées et nous entrons dans cette période de paix, de charme pénétrant, qui peut être si justement comparée au second âge de l'homme; les fleurs et les plantes, fatiguées de toutes ces voluptés de l'été, s'élancent maintenant, refleurissent vigoureuses, avec des teintes plus ardentes au milieu d'une verdure éclatante, et quelques feuilles déj