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C'est fini de l'Orient, le rêve est achevé. La patrie est devant nous; dans ce paisible petit Brightbury l

Ses réflexions sont subites et incohérentes comme celles des petits enfants; il est religieux avec naïveté et candeur; ses superstitions sont originales, et ses observances saugrenues. Il n'est jamais si drôle que quand il veut faire l'homme sérieux. Brightbury, août 1876. Frère aimé,

Depuis hier, je traîne le désespoir dans lequel m'a mise ta lettre ... Tu veux disparaître!... Un jour, peut-être prochain, notre bien-aimée mère nous quittera, tu veux disparaître, m'abandonner pour toujours. Table rase de tous nos souvenirs, engloutissement de notre passé, la vieille case de Brightbury vendue, les objets chéris dispersés, et toi qui ne seras pas mort ...! qui seras l

Me voici dans mon pays, bien différent du vôtre! sous les vieux tilleuls qui m'ont abrité enfant, dans ce petit Brightbury dont je vous parlais

Suivait la chanson, chantée chaque soir d'une voix douce, chanson longue, monotone, composée sur un rythme étrange, avec les intervalles impossibles, et les finales tristes de l'Orient. Quand j'aurai quitté Stamboul, quand je serai loin d'elle pour toujours, longtemps encore j'entendrai la nuit la chanson d'Aziyadé. Brightbury, décembre 1876. Chère frère, Je l'ai lue, et relue, ta lettre!

HARRY GRANT (LOTI AVANT LE BAPTÊME), A SA SOEUR, A BRIGHTBURY, COMT

Je l'aimais presque, et c'est pour elle que je me suis fait Turc. Brightbury ..., 1876. Frère chéri,

Un beau matin d'août, je t'écris de Brightbury, de notre salon de campagne donnant sur la cour aux tilleuls; les oiseaux chantent, et les rayons du soleil filtrent joyeusement partout. C'est samedi, et les pierres, et le plancher, fraîchement lavés, racontent tout un petit poème rustique et intime, auquel, je le sais, tu n'es point indifférent. Les grandes chaleurs suffocantes sont passées et nous entrons dans cette période de paix, de charme pénétrant, qui peut être si justement comparée au second âge de l'homme; les fleurs et les plantes, fatiguées de toutes ces voluptés de l'été, s'élancent maintenant, refleurissent vigoureuses, avec des teintes plus ardentes au milieu d'une verdure éclatante, et quelques feuilles déj