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Mis à jour: 25 juillet 2025
»J'ai reçu hier une lettre de Murray. Des falsificateurs viennent de publier deux nouveaux troisièmes chants de Don Juan. Que le diable châtie l'impudence de ces coquins de libraires! Peut-être ne me suis-je pas bien expliqué. Il m'a dit que la vente avait été forte: douze cents in-quarto sur quinze cents, je crois; ce qui n'est rien, selon moi, après avoir vendu treize mille exemplaires du Corsaire, dans un seul jour. Mais il ajoute que les meilleurs juges, etc., etc., disent que cela est très-beau, très-spirituel, que la pureté du langage et la poésie en sont surtout remarquables, et autres consolations de ce genre, qui, pour un libraire, n'ont pas la valeur d'un seul exemplaire; et moi, comme auteur, naturellement je suis d'une colère de diable du mauvais goût du siècle, et je jure qu'il n'y a rien
Bien que la culture de la tomate ait pris, comme on peut le penser, un très grand développement, les falsificateurs s'exercent sur ses conserves. M. Eug. Collin; chimiste-expert, en a constaté la falsification, opérée au moyen de produits féculents, de pulpe de potiron et de pulpe de carotte. Le microscope permet de déceler cette fraude avec une extrême facilité. Avec l'addition de quelques épices, la purée de tomate fraudée sait se faire apprécier. Une considération amusante, c'est que si, au lieu d'y mettre des épices, on y met un peu de sucre et des essences de fruits, on obtient des confitures artificielles destinées aux budgets modestes. Soit au milieu du repas, soit au dessert, on voit donc apparaître la purée de tomates; elle est
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