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Mis à jour: 28 juin 2025
Avant de me jeter sur la paille, je demandai au paysan s'il voulait venir avec moi prendre un soldat malade pour le conduire où nous étions; que je lui donnerais cinq francs, et, en même temps, je lui fis voir la pièce. Le paysan n'avait pas encore répondu, que les soldats allemands nous proposèrent de leur donner la préférence: «Et nous, dit un soldat du train, nous irons pour rien. Et nous lui donnerons encore la soupe!» dit le second. Je leur témoignai ma reconnaissance en leur disant que l'on voyait bien qu'ils étaient Français. Ils prirent une chaise de bois pour transporter le malade, et nous partîmes, mais, comme je marchais avec peine, ils me donnèrent le bras. Je leur contai la triste position de Faloppa, qu'il faudrait abandonner
Dans ce moment, Faloppa, que j'avais laissé
À peine avait-il achevé, que toutes les cuillers lui volèrent par la tête; il n'eut que le temps de se sauver, et aucun de nous, quoiqu'ayant très faim, ne voulut plus manger des haricots, car la soupe était presque toute mangée. Il n'y avait que Faloppa qui continuait toujours, en disant que l'Espagnol avait menti: «Et quand cela serait? dit-il, la soupe était bonne et les haricots encore meilleurs!» En disant cela, il m'en offrait pour en goûter, mais un mal de coeur m'avait pris, et je rendis tout ce que j'avais dans l'estomac. J'allai chez un marchand d'eau-de-vie, vis-
Faloppa, ce soldat de la compagnie que l'on avait laissé avec moi, ne paraissait pas être dans une position meilleure que la mienne; nous marchions ensemble depuis un quart d'heure, lorsqu'il se tourna de mon côté en me disant: «Eh bien, mon sergent! si nous avions ici les petits pots de graisse que vous m'avez fait jeter lorsque nous étions en Espagne, vous seriez bien content et nous pourrions faire une bonne soupe!» Ce n'était pas la première fois qu'il disait ça, et en voici la raison; c'est un épisode assez drôle: Un jour que nous venions de faire une longue course dans les montagnes des Asturies, nous vînmes loger
Je me rapprochai de Faloppa dont j'étais séparé seulement par la hauteur de la digue, pour lui dire de suivre la gauche de la colonne; que, tant qu'
Deux paysans avaient relevé Faloppa; mais le pauvre diable n'avait plus de jambes; ils parurent embarrassés. Alors je leur indiquai un moyen, c'était de l'asseoir sur un fusil, en le maintenant derrière, chacun avec un bras. Mais, de cette manière, nous n'allâmes pas loin. Ils se décidèrent
Faloppa, que j'avais toujours amusé, jusque-l
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