Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !
Mis à jour: 8 juin 2025
Oui, je le crains, dit nettement le prêtre. Eh! c'est absurde, je n'ai jamais mis le nez dans la politique, je vis avec mes chers livres. C'est Fenil qui a tout fait. Je lui ai dit vingt fois qu'il finirait par me causer des embarras
Fenil va être furieux.... Vous me promettez de me défendre contre lui, s'il crie trop fort? Je vous le mets sur les bras, je vous en avertis. Je compte bien aussi que vous ne laisserez pas réélire le marquis de Lagrifoul.... Dame! c'est sur vous que je m'appuie maintenant, cher monsieur Faujas. Il le salua du bout de sa main blanche, puis rentra nonchalamment dans la tiédeur de son cabinet.
Justement, reprit le prélat, cette tranquillité m'inquiète. Je connais Fenil, c'est le prêtre le plus haineux de mon diocèse. Il a peut-être abandonné la vanité de vous battre sur le terrain politique; mais soyez sûr qu'il se vengera d'homme
Monseigneur, dit l'abbé Faujas, sait combien je lui suis dévoué; je n'attends qu'un signe de lui. L'évêque hocha la tête, murmurant: Oui, oui, je me rappelle ce que vous m'avez offert; vous êtes un excellent coeur. Seulement quel vacarme, si je rompais avec Fenil! j'aurais les oreilles cassées pendant huit jours.
Eh bien! mon ami, vous allez me sauver; vous me laisserez reprendre ma parole. Vous savez combien Fenil vous déteste; le succès de l'oeuvre de la Vierge l'a rendu tout
Quand la cérémonie fut terminée, l'évêque voulut visiter la maison dans ses moindres détails. Malgré la mauvaise humeur évidente de l'abbé Fenil, il fit appeler l'abbé Faujas, dont les grands yeux noirs ne l'avaient pas quitté un seul instant, et le pria de vouloir bien l'accompagner, en ajoutant tout haut, avec un sourire, qu'il ne pouvait certainement choisir un guide mieux renseigné.
Tu auras de nos nouvelles. Sougraine s'était réfugié dans une grange. Il se blottit dans le foin, sur le fenil, et dormit en attendant le jour, d'un sommeil agité. Il resta dans sa cachette toute la journée du lendemain. La faim le torturait. Il fallait pourtant manger. Il ne pouvait pas se laisser mourir comme cela, autant valait se livrer
Et il quitta le salon, heureux de la rage contenue de madame Paloque. La ville, en effet, s'occupait passionnément de la lutte continue que l'abbé Faujas soutenait contre l'abbé Fenil, pour conquérir sur lui Mgr Rousselot. C'était un combat de chaque heure, un assaut de servantes-maîtresses se disputant les tendresses d'un vieillard. L'évêque souriait finement; il avait trouvé une sorte d'équilibre entre ces deux volontés contraires, il les battait l'un par l'autre, s'amusait de les voir
Il se tut; puis, au bout d'un silence, d'une voix changée: Croyez-vous que Fenil me pardonne ça? Non, jamais, n'est-ce pas?... Lorsque Compan m'a vu arriver avec les saintes huiles, il ne voulait pas, il me criait de m'en aller. Eh bien, c'est fait! Je ne serai jamais curé. J'aime mieux ça. Je n'aurai pas laissé mourir Compan comme un chien.... Il y avait trente ans qu'il était en guerre avec Fenil. Quand il s'est mis au lit, il me l'a dit: «Allons, c'est Fenil qui l'emporte; maintenant que je suis par terre, il va m'assommer....» Ah! ce pauvre Compan, lui que j'ai vu si fier, si énergique,
On m'a raconté, hasarda le président, que l'abbé est rentré en faveur auprès de monseigneur. Oui, ce matin même, dit M. Maffre. Oh! une réconciliation complète. J'ai eu des détails très-touchants. Monseigneur a pleuré.... Vraiment, l'abbé Fenil a eu quelques torts. Je vous croyais l'ami du grand vicaire, fit remarquer M. de Bourdeu.
Mot du Jour
D'autres à la Recherche