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Mis à jour: 8 mai 2025


Le lendemain, 10. de Mai, jour le plus mémorable de ma vie, Eversmann réitéra sa visite. A peine étois-je réveillée qu'il parut devant mon lit. Je reviens dans ce moment de Potsdam, me dit-il, j'ai été obligé d'aller hier, après être sorti de chez vous. Je n'ai pu m'imaginer quelle affaire pressante m'y appeloit si fort

Le même soir Eversmann porta cette lettre du roi, écrite de main propre: »Je suis bien aise, ma chère Wilhelmine, que vous vous soumettiez aux volontés de votre père. Le bon Dieu vous bénira et je ne vous abandonnerai jamais. J'aurai soin de vous toute ma vie et vous prouverai en toute occasion que je suis, votre fidèle père

Dans ces entrefaites Eversmann recommença ses visites. Il vint me faire un jour des complimens de la reine, et comme je m'informai de sa santé et de celle du roi, il est de très-mauvaise humeur, me dit-il, et la reine est triste sans que j'en sache la raison. Je suis affairé que c'est terrible. Le roi m'a ordonné de mettre le grand appartement en ordre et d'y faire transporter toute la nouvelle argenterie. Vous aurez bien du bruit au dessus de votre tête, Madame, car on y prépare plusieurs fêtes. Les noces de la princesse Sophie doivent se faire bientôt avec le prince de Bareith. Le roi a invité beaucoup d'étrangers: le duc de Wurtemberg, le duc, la duchesse et le prince Charles de Bevern, le prince de Hohenzollern et quantité d'autres. Que je vous plains, continua-t-il, de ne point être de ces plaisirs; car le roi a dit qu'il ne souffriroit point que vous parussiez en sa présence. Je prendrai aisément mon parti l

Je fis part de ces belles nouvelles aux dames de la reine. Elles me demandèrent quel parti je prendrois dans de si cruelles conjonctures? Celui d'obéir, leur répondis-je, pourvu qu'on m'envoie quelqu'autre que Eversmann, auquel je suis bien résolue de ne jamais donner ma réponse. Je ne doute plus d'aucune menace depuis l'horrible tragédie de Katt et tant d'autres voies de faits, qui se sont passées depuis peu. La Bulow et Duhan étoient aussi innocens que Mdme. de Sonsfeld, cependant on ne les a pas épargnés. D'ailleurs la considération même de la reine et de mon frère me déterminent absolument

Un dimanche, 5. de Novembre, étant tranquillement dans mon lit, on vint m'avertir que Eversmann demandoit

Je reçus la même après-midi une lettre de la reine, qui confirma ce que Eversmann venoit de me dire. La femme du valet de chambre me la rendit elle-même et m'en fit voir une de son mari. «Il est impossible, lui mandoit-il, de vous décrire le déplorable état se trouve la reine; peu s'en fallut que hier le roi n'en vint aux plus fâcheuses extrémités avec elle, ayent voulu la frapper de sa canne.

J'eus encore le lendemain le chagrin de recevoir une visite de ce vilain visage de Eversmann. Comme je m'étois bien attendue qu'il ne manqueroit pas de venir examiner si mon mal étoit vrai ou faux, j'avois pris mes précautions de loin et avois eu soin de me faire chauffer des pierres de térébenthine, qui étoient cachées dans mon lit et dont je pouvois me servir lorsque quelqu'un de suspect venoit chez moi. Je les tenois entre mes mains, qui en devenoient brûlantes et faisoient accroire

Eversmann devant aller

Au bout de ce temps Eversmann revint de Potsdam. Il me fit un compliment des plus gracieux du roi et me dit de sa part, que comptant être

Eversmann vint lui rendre visite le même soir. Le roi m'envoie, lui dit-il; il vous commande d'employer tous vos efforts pour persuader

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