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Mis à jour: 14 juillet 2025
Jacques: «Papa, maman, il faut vite dire au pauvre général que Mme Papofski lui prendra tout, le fera enfermer, knouter, et nous aussi. Il faut nous sauver avec le général et retourner avec tante Elfy.» Dérigny.. «Tu perds la tête, mon Jacquot! Qu'est-ce qui te donne des craintes si peu fondées? Comment Mme Papofski avec toute sa méchanceté, peut-elle faire du mal au général, et même
«Allons, dit le général se levant le premier, adieu, mes bonnes hôtesses, et au revoir.» Il embrassa Mme Blidot, Elfy, les enfants et se dirigea vers la porte. Moutier fit comme lui ses adieux, mais avec plus de tendresse et d'émotion Et il suivit le général en jetant un dernier regard sur Elfy. Torchonnet se dessine.
ELFY. Je n'ai pas d'ordre
Pendant que Mme Blidot débattait la chose avec Moutier, Elfy disparut et rentra bientôt avec un matelas qu'elle jeta par terre pour courir en chercher un autre. «Elfy! Elfy! cria Moutier, que faites-vous? Pourquoi vous fatiguer ainsi? Je ne le veux pas.» Elfy revint avec un second matelas qu'elle jeta sur Moutier qui voulait l'en débarrasser, et disparut de nouveau en courant.
La voiture partit; Moutier emmena sa femme qui pleurait moins amèrement depuis la promesse du général. ELFY. Croyez-vous, mon ami, qu'ils reviendront dans un an, comme l'a promis le général? MOUTIER. J'en suis certain, ma petite Elfy. Il nous aime tous, il n'aime que nous, et il veut notre bonheur.
ELFY. Ha, ha, ha! est-il drôle, ce petit! Et comment m'empêcherais-tu de prendre les légumes du jardin? PAUL. Moi prendrais un gros bâton, puis moi dirais
ELFY. Non, mon cher monsieur Moutier; c'est votre modestie qui me touche. Si courageux et si modeste! Ne faites pas attention, ça passera; c'est le premier moment; La conversation ralentit un peu le dîner, qui avançait pourtant; les enfants écoutaient avidement les récits de Moutier. Quand on fut au café, Jacques lui demanda ce qu'était devenu le général prisonnier.
Le général Dourakine s'était mis en route pour la Russie, accompagné, comme on l'a vu dans l'Auberge de l'Ange-gardien, par Dérigny, sa femme et ses enfants, Jacques et Paul. Après les premiers instants de chagrin causé par la séparation d'avec Elfy et Moutier, les visages s'étaient déridés, la gaieté était revenue, et Mme Dérigny, que le général avait placée dans sa berline avec les enfants, se laissait aller
Moutier et Elfy se chargèrent de l'administration et de la garde de la maison et des terres du Général reconnaissant en l'absence de Dérigny et de sa famille. La séparation des deux soeurs fut douloureuse; Elfy pleurait; Moutier était visiblement ému. Le général embrassa Elfy avec effusion et dit en la remettant
Paul: «Pourquoi donc nous baisent-ils les mains?» Jacques: «Pour nous remercier d'être habillés comme eux et d'avoir l'air de nous faire Russes.» Paul, vivement: «Mais je ne veux pas être Russe, moi; je veux être Français comme papa, maman, tante Elfy et mon ami Moutier.» Jacques: «Sois tranquille, tu resteras Français. Avec nos habits russes nous avons l'air d'être Russes, mais seulement l'air.»
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